mercredi 7 septembre 2016

Pas déjà la fin pour le Freak?


La saison horrible des Angels a connu un chapitre décevant avec le retour très attendu de Tim Lincecum, sur qui on fondait beaucoup d'espoirs.

Il a non seulement été inconstant, il n'a simplement pas été à la hauteur. Les Angels ont même décidé de le laisser dans les mineures pour terminer la saison. 

Avec une moyenne de points mérités avoisinant les 10, a-t-on vu le dernier lancer du Freak dans les majeures? À 32 ans il a sans doute encore du bon baseball à donner, mais il n'a rien offert de convaincant depuis déjà quelques années. Lui qui avait réussi à revenir après avoir dû se "vendre" avec une présentation devant plusieurs équipes au début de l'été. La question se pose. Ce serait bien dommage, car il est toujours triste de voir un tel athlète s'effondrer après avoir connu autant de succès.

lundi 11 juillet 2016

La nouvelle équipe à Laval

 
Les Canadiens ont annoncé officiellement le déménagement de leur club-école vers Laval, dès la saison 2017-18. Parrallèlement à cette annonce, ils ont lancé un concours auprès du grand public afin de déterminer le nom de l'équipe.
 
Je me suis donc prêté au jeu. Il fallait simplement fournir le nom de notre choix, ainsi qu'une courte explication. Voici ma soumission:
 
Nom: L'Original 6 de Laval
 
Le nom "original 6" fait d'abord référence aux 6 équipes originales dont les Canadiens font partie, et un clin d'oeil à toute l'histoire du club. Mais ce nom fait aussi référence aux 6 municipalités qui ont été fusionnées en 1965 afin de former la ville de Laval: Auteuil, Chomedey, Duvernay, Laval-sur-le-Lac, Saint-François et Sainte-Rose. Je souhaite aussi un nom qui se lise aussi bien en francais qu'en anglais, sans qu'on ait à le traduire.

à suivre!

vendredi 8 juillet 2016

Pacha rentre à la maison

 
Pavel Datsyuk ayant confirmé officiellement sa retraite de la LNH lors des derniers jours, c'est donc avec le SKA de St-Petersburg de la KHL qu'il ira jouer ses deux dernières saisons professionnelles. L'annonce a été faite aujourd'hui. Ken Holland avait déjà échangé ses droits sur le russe aux Coyotes de l'Arizona, le jour du repêchage, afin de libérer l'énorme 7,5 millions de dollars qui pesait sur la masse salariale. Cette décision venait fermer les livres officiellement.

Même s'il commencait à montrer des signes de ralentissement, et accumulait les blessures, Magic Man prouvait encore cette année qu'il était un élément indispensable à l'équipe. Il va non seulement manquer aux Red Wings, mais à toute la Ligue Nationale.

Un maître dans l'art de contrôler la rondelle, et surtout de causer des revirements, Datsyuk aura été pendant plus de 15 ans l'un des meilleurs attaquants de la LNH, dans les deux sens de la patinoire. Ses trois trophées Selke, et 4 Lady Bing en témoignent. Gagnant de la coupe Stanley en 2002 et 2008, il devrait être un choix facile pour le temple de la renommée dans 3 ans. ( surtout quand on est rendu à élire Eric Lindros...)

On doit maintenant passer à autre chose à Detroit. J'ai hâte de voir quelles décisions seront prises lors des semaines à venir, parce que justement, l'espace salarial libéré par Datsyuk a presqu'immédiatement été dépensé avec les agents libres Tomas Vanek et Frans Nielsen. Bien que je sois d'accord avec l'embauche de Nielsen, je me questionne sur celle de Vanek.

Avec 4,7 millions de disponibles, additionné du salaire de près de 4 millions de Johan Franzen (qui ne comptera pas, car il est sur la réserve à long terme), Holland doit encore s'entendre avec Mrazek (qui devrait commander une belle augmentation), Pulkkinen, et surtout DeKeyser, qui a demandé l'arbitrage salarial.

À moins qu'Howard soit échangé avant la saison, les Red Wings devraient se retrouver assez près d'être coincés sous le plafond salarial.

Lors des prochaines semaines, je vais m'intéresser à la construction de la nouvelle franchise à Las Vegas. Justement, peut-être que Jimmy Howard pourrait être un bon choix pour la nouvelle équipe d'expansion. On se rappelle du vétéran John Vanbiesbrouck qui avait fait tout un travail avec les nouveaux Panthers, au milieu des années '90...

samedi 7 mai 2016

Le masque de Brian Elliott

Les Blues de St. Louis font partie des équipes qu'on ne voit pas souvent par ici. Ils ne passent pas souvent à la télévision et les équipes de l'est ne les affrontent pas souvent.

Mais leur parcours en séries cette année nous permet de faire un peu plus connaissance avec eux, et surtout avec le magnifique masque de Brian Elliott, qui est selon moi un des plus beaux masques de la ligue cette année.


C'est en fait une réplique presque parfaite du masque que Curtis Joseph portait au milieu des années '90. Elliott l'avait d'ailleurs dévoilé lors d'une soirée-hommage à CuJo, plus tôt cette saison.


vendredi 1 avril 2016

Le "Hockey Summit of the Arts" 2016

C'est en fin de semaine dernière qu'avait lieu le Hockey Summit of the Arts annuel, évènement qui se tient à Toronto depuis une quizaine d'années. Les matchs se déroulaient principalement au Scotiabank Pond, près de l'université York, un complexe de 4 patinoires.

La ligue des Arts a un volet Montréalais et Torontois, et les deux se rencontrent le temps de la fin de semaine de Pâques, pour en faire non seulement un tournoi de hockey amateur, mais toute une fin de semaine de festivités.

Les équipes proviennent pour la plupart du domaine artistique, d'où le nom de la ligue: émissions de télévision, postes de radio, maison de disques, etc. 

Ce qui est intéressant avec ce tournoi, c'est le sérieux que mettent les participants dans l'organisation: chaque équipe possède son uniforme original, ainsi que ses traditions. J'ai vu des équipes arriver costumées à l'aréna. D'autres ont leur groupe de partisans qui scandent leurs chansons dans les estrades pendant les matchs. Les noms et logos des équipes font référence au mélange hockey-musique, ou tout simplement au old-time hockey, avec les couleurs des North Stars ou des souvenirs de Daryl Sittler. Un programme officiel, une table d'honneur avec les trophées et les résultats du tournoi, rien n'est laissé au hasard. Comme dans tout bon tournoi, les équipes s'échangent un cadeau au centre de la glace avant le match: bouteilles de bière maison, article souvenir, gâteaux dont le glaçage est aux couleurs de l'équipe... Un joueur s'est même vu remettre un panier de bananes.

D'autres vont même jusqu'à vendre des produits dérivés. T-shirts, Casquettes, et même des cartes de hockey à leur effigie! C'est du sérieux! L'organisation en profite aussi pour recueillir des dons pour la banque alimentaire. Un bénévole déguisé s'est d'ailleurs présenté dans notre vestiaire avant un match, nous mettant en garde: "Votre équipe est celle qui a donné le moins à date! Voulez-vous retourner à Montréal avec ce titre honteux jusqu'à l'année prochaine?" Il n'en fallu pas plus pour que les joueurs y mettent quelques billets dans la boîte. Voilà une façon originale et amusante de contribuer, et de mettre la compétition à profit.

J'ai acheté un souvenir de l'équipe des Morningstars. Une spectaculaire parodie de la couverture de Sergent Pepper's Lonely Hearts Club Band, mais avec les membres de l'équipe et des figures du hockey à la place des fab four. Une gang de ligue de bière avec Sid the Kid et le Great One, en lieu et place des Beatles et autres Bob Dylan, ça valait bien un petit 10$ même si ce n'est qu'un t-shirt imprimé.


Après avoir compétitionné sur la glace, tout ce monde se retrouve en fin de soirée, où les différentes équipes se donnent en prestation rock. Encore une fois, le mélange hockey-musique est bien senti. Des groupes tels que les "Alice Cooperalls" et les "Jofasson Airplane"...  Ici, tout est permis. Tout le monde participe avec sérieux, sans se prendre au sérieux. Pour ma part, j'y suis allé le samedi soir. J'y ai notamment vu un groupe dont les membres avaient un look à rendre jaloux le tout-Longueuil, et probablement la rive-sud au complet. Pendant le tournoi, plusieurs niveaux de hockey sont représentés, de calibre fort, jusqu'au calibre très-amateur. Mais disons que ceux-ci sont probablement bien plus performants sur la scène que sur la glace.


C'était une fin de semaine réussie, même si elle s'est terminée en demi-finales pour notre équipe, avec une amère défaite en fusillade. J'ai donc eu la journée de dimanche de congé dans la ville reine. C'est généralement tout indiqué de passer son dimanche de Pâques dans un temple, j'en ai donc profité pour faire un tour au Temple de la renommée du Hockey en après-midi... à suivre.


samedi 19 mars 2016

2016: L'année de la nouvelle génération

La saison de F1 commence en fin de semaine. On s'attend encore à ce que Mercedes n'ait pas trop de compétition, avec parfois jusqu'à une seconde d'avance par tour sur leurs plus proches poursuivants. Il faut donc s'intéresser à autre chose qu'au championnat des pilotes.

En regardant la liste des inscrits pour cette nouvelle saison, on constate notamment que 4 pilotes sur la grille ont vu leur père courir avant eux: Max Vertappen, Nico Rosberg, Jolyon Palmer et Kevin Magnussen. La nouvelle équipe Renault aligne donc deux fils d'anciens pilotes! (Comme le duo Damon Hill- Jacques Villeneuve, avec Williams, en 1996)

Si Jonathan Palmer, Jan Magnussen et Jos Vertappen n'ont fait que passer en F1, accumulant au plus quelques points de classement, Keke Rosberg a, au contraire, connu beaucoup de succès. Si Nico, qui court avec l'équipe la plus puissante cette année, venait qu'à remporter le championnat, il pourrait devenir le premier depuis Hill en 1996, à l'emporter après que son père l'ait aussi gagné.

Jos Verstappen, en 2001 chez Arrows











Jan Magnussen, chez Stewart-Ford, à la fin des années '90












Le Finlandais Keke Rosberg, champion du monde 1982

 Jonathan Palmer, surnommé le Doc, était aussi Médecin

mercredi 16 mars 2016

Et si Kovy revenait?

J'écoute souvent Mario Langlois à son émission de début de soirée. J'ai trouvé intéressante la question soulevée par l'animateur aujourd'hui alors qu'il se demandait ce qui arriverait si Ilya Kovalchuk revenait dans la LNH.

On en parle de plus en plus dans l'entourage de la ligue, et selon moi, il n'y a pas de fumée sans feu. Il faudrait peut-être s'y préparer!

D'accord, il y aurait la question du contrat. Que fait-on avec un joueur qui veut revenir après avoir abandonné une contrat de 15 ans après seulement 3 saisons... Est-ce que toutes les équipes auraient une chance égale, ou bien les Devils auraient priorité sur ses droits?

Il y a aussi la question du comportement du joueur. Plusieurs intervenants du hockey soulèvent que Kovy est une bonne personne, un gentleman. Mais après avoir quitté les Devils, voilà que la KHL ne semble même plus vouloir de lui, même s'il accumule une moyenne de un point par matchs dans une ligue où il ne se marque pas beaucoup de buts. Est-ce que c'est un bon signe? Le mystère plane autour de ce joueur au talent exceptionnel.

Si j'étais un dirigeant d'équipe, malgré ces questions sans réponse, je ferais tout mon possible pour aller le chercher. Il peut transformer à lui seul l'attaque d'une équipe. Je n'ai pas trop de mal à l'imaginer avec une équipe en particulier, qui a des gros manques à l'attaque cette saison... dont la vedette montante est un américain aux origines russes avec qui il s'entendrait parfaitement... Une équipe à qui il manquerait justement un attaquant pour compléter son top-6... Une équipe avec qui un autre Kovy avait relancé sa carrière il y a quelques années...

Et, finalement, à ceux qui ne seront pas d'accord avec moi... Je leur rappellerai simplement que ce ne serait pas la première fois qu'une vedette qui a quitté la LNH dans la controverse, reviendrait pour terminer son parcours en beauté...


...Et de quelle façon!




vendredi 4 mars 2016

Congédier l'entraîneur: toujours la solution?

Si j'étais directeur-général d'une équipe, je favoriserais la stabilité, ce n'est pas la première fois que j'en parle. Tirer sur la gâchette aussitôt qu'une séquence de défaite survient est, selon moi, rarement la solution. Ou du moins, rarement la solution à long terme, et une solution trop facile pour la direction. 

On ne parlait que de congédier Bruce Boudreau cet automne à Anaheim, alors que les Ducks jouaient bien en-deçà de ce dont ils étaient capables. Au 21 décembre, ils étaient bons derniers de leur division avec une fiche de 12-15-5. 

Ils ont pris aujourd'hui la tête de la division, devant les Kings, avec une fiche de 36-19-8. Ils sont toujours une puissance de la ligue, et font partie des aspirants à la coupe Stanley.

Les Penguins n'ont pas eu la même patience. Ils ont congédié le pauvre Mike Johnston, qui montrait pourtant une fiche gagnante. Aucune différence avec le nouvel entraîneur Mike Sullivan, qui montre un pourcentage de victoires de .587 actuellement, alors que l'équipe montrait un pourcentage de ... .589 avant son arrivée. Dans ce cas-ci, j'ai toujours pensé que ce congédiement était totalement injuste, et le blâme revient à Jim Rutherford, qui n'a pas admis ses torts, et a renvoyé son coach pour protéger son job. Je n'ai d'ailleurs jamais compris pourquoi les Penguins ont mis ce dinosaure au poste de directeur-général.

L'embauche du vieux routier John Tortorella à Columbus n'a absolument rien changé. L'équipe n'a jamais décollé des bas-fonds.

En contrepartie, même s'il est encore tôt pour parler du changement d'entraîneur chez le Wild, leur décision semble fonctionner jusqu'ici. Depuis l'arrivée de John Torchetti en relève à Mike Yeo, l'équipe semble avoir retrouvé son aplomb dans la course aux séries, contre son principal adversaire, l'Avalanche du Colorado.

Est-ce que Michel Therrien conservera son poste à Montréal? J'espère que oui. Il est clair que les résultats n'allaient pas être les mêmes avec l'absence du meilleur joueur de l'équipe pendant la majeure partie de la saison. Il ne mérite absolument pas de se faire blâmer pour la chute des Canadiens. Au contraire, je trouve que les joueurs ont montré un bel effort, et ne semblent pas avoir laissé tombé leur entraîneur - principal signe d'un congédiement éminent- à l'exception de certains matchs.

Et si on regarde à Boston... À combien de rumeurs de renvoi Claude Julien a-t-il survécu depuis son arrivée? Les Bruins jouent bien au-dessus des attentes cette saison, et devraient aisément se qualifier pour les séries. Julien passe aujourd'hui pour un génie.

Stabilité, stabilité...


mercredi 2 mars 2016

La classe dans le sport...

...Et le respect des amateurs.

Il y a les gagnants, il y a les perdants. Il y a ceux qui ont de la classe, qui sont respectés. Il y a ceux qui ne pensent qu'à eux. Ceux qui jouent en équipe, pour gagner. Il y a ceux qui jouent pour leur intérêts personnels, leurs statistiques, leur salaire, qui sont plus gros que leur équipe.

J'ai été déçu de constater l'attitude de Jose Bautista, cette semaine, lorsqu'il a été questionné sur sa négociation de contrat pour l'an prochain. Oui, Bautista est un élément essentiel aux succès des Blue Jays. Mais je vois mal comment une attitude aussi égoïste peut lui garder sa place de leader dans l'équipe. Une chose est sûre, Bautista a beau être un des meilleurs frappeurs de puissance de la ligue, il s'est lui-même rajouté de la pression sur les épaules pour la prochaine saison, d'autant plus qu'il est maintenant âgé de 35 ans:

« Je ne crois pas qu'il devrait y avoir des négociations. Je pense avoir prouvé ma valeur et la question, ce que ça prendra, m'a été posée. J'ai donné ma réponse, a expliqué Bautista. Je ne vais pas négocier pour quelques dollars. »

 « Ça n'existe pas. Pas dans mon monde, a-t-il déclaré. À mon avis, j'ai déjà donné cinq ans à rabais à cette organisation. »

Violent contraste avec son coéquipier Edwin Encarnacion, qui en est aussi à sa dernière année de contrat. 

« C'est arrivé la dernière fois, nous en avons parlé. En conséquence, je ne veux plus négocier pendant la saison, a-t-il confié. Je veux me concentrer sur ma principale tâche, c'est-à-dire aider l'équipe à gagner des matchs.

 « Mon chiffre? Ouais, je veux frapper 40 circuits »

« Je ne veux pas discuter d'un contrat pendant la saison parce que je veux être concentré à 100 pour cent sur mon jeu. »

  « Bien sûr que je veux rester avec cette équipe. J'aime cette équipe, j'aime la ville, mais ce n'est pas moi qui prend les décisions, a-t-il rappelé. Ça dépend de ce qu'ils pensent. Mais j'espère qu'on en arrivera à une entente de façon à ce que je puisse terminer ma carrière ici. »

jeudi 11 février 2016

L'avenir des Maple Leafs

Les Maple Leafs de Toronto se préparent pour les festivités des 100 ans de l'organisation l'an prochain. Jusqu'à tout récemment, on aurait pu s'attendre à un vrai désastre, en plus du fait qu'ils n'ont pas de succès sur la glace depuis une bonne douzaine d'années.

L'été dernier, des embauches majeures ont été faites, mais au lieu d'engager des joueurs, les vedettes sont surtout les têtes dirigeantes. Menés par Brendan Shanahan, ce sont maintenant les Kyle Dubas, Mike Babcock, Jacques Lemaire et Lou Lamoriello qui ont le mandat de replacer le train sur les rails.

Je dois dire qu'à défaut d'avoir une bonne équipe pour l'instant, les dirigeants font un solide travail jusqu'ici. Lamoriello a d'ailleurs réussi tout un tour de force en réussissant à se départir des lourds contrats de Dion Phaneuf, Phil Kessel et David Clarkson, tous consentis en 2013, et qu'on disait impossibles à échanger.

Les Leafs peuvent maintenant vraiment penser repartir à neuf. La relève n'est pas mauvaise, avec notamment les Jake Gardiner, Morgan Rielly, Kasperi Kapanen, Mitch Marner, et autres. Sans compter qu'ils ont une option intéressante pour la loterie du prochain repêchage, pour mettre la main sur le convoité Auston Matthews.

Une chose est certaine, les Maple Leafs ont fini de faire rire d'eux, et l'avenir s'annonce très intéressant à suivre.

Finalement, pour préparer la grosse saison 2016-17 à Toronto, on a décidé de changer le logo de l'équipe. Une chose rare, surtout pour une équipe du original 6. On adopte donc un logo grandement inspiré de celui porté jusqu'en 1942.

vendredi 5 février 2016

2015-16 L'année de l'effondrement des Canadiens


Au début de la saison, tout semblait possible. Avec une fiche de 19 victoires-4 défaites, le meilleur gardien de la ligue nationale, et un tout nouveau Capitaine, on commençait sérieusement à rêver à une première coupe Stanley depuis 1993.

Quelques mois plus tard, on se rend compte à quel point le gardien était bon. Son apport allait même au-delà des performances sur la glace, avec une équipe qui n'est plus l'ombre d'elle même. Au moment où j'écris ces lignes, la fiche est maintenant 24 victoires-24 défaites, et se dirige droit vers une élimination des séries. Un effondrement total. Non seulement la fiche de l'équipe a fondu comme neige au soleil, mais les partisans, qui ont rempli le Centre Bell à capacité pendant plus de 10 ans, commencent tranquillement à manquer à l'appel. Michel Therrien, le génie qui a réussi à discipliner ce groupe de jeunes joueurs, est maintenant menacé de perdre son travail. Marc Bergevin, respecté pour son travail de construction par le repêchage, est critiqué parce que l'avenir de l'équipe ne s'annonce pas si rose...

Cet effondrement spectaculaire en rappelle quelques autres survenus lors des dernières années...

Canadiens de Montréal, 2008-2009

Les Canadiens venaient de conclure, la saison précédente, une étonnante saison où ils avaient terminé au premier rang de la conférence de l'Est. Le scénario de rêve était déjà écrit: Les Canadiens allaient remporter la coupe Stanley l'année où ils fêtent leur 100 ans! Avec un bon début de saison, où les victoires s'accumulaient au même rythme que les célébrations aux couleurs des chandails historiques, l'accès aux séries semblait chose facile. Le vent tourne un peu après le temps des fêtes, mais la fête continue avec la présentation grandiose du match des étoiles à Montréal en janvier. Le retour du congé fait mal: dégringolade au classement, congédiement de l'entraîneur Carbonneau, les Canadiens se qualifient de justesse pour les séries (par bris d'égalité), et se font balayer au premier tour.

Fiche avant le 1er janvier: 21-9-6
Fiche après le 1er janvier: 13-15-5
Fiche en séries: 0-4

Sénateurs d'Ottawa, 2007-2008

Tout comme les Canadiens de 2009, les Sens sortaient tout juste d'une brillante saison, avec une participation à la finale de la coupe Stanley. La saison 2007-08 s'amorce de belle façon. Les joueurs jouent avec le couteau entre les dents et veulent se rendre jusqu'à la coupe cette fois-ci. Après un départ-canon, tout s'effondre. L'équipe se met à perdre match après match, et même la place en séries est menacée. L'entraîneur-chef de la saison précédente, Bryan Murray, qui a été promu directeur-général, est même forcé de revenir derrière le banc, mais est incapable de stopper l’hémorragie. Les Sénateurs accèdent aux séries de justesse, mais se font balayer contre les Penguins de Pittsburgh, qui vengent ainsi leur élimination du printemps précédent.

Fiche avant le 1er janvier: 25-9-4
Fiche après le 1er janvier: 18-22-4
Fiche en séries: 0-4


Deux effondrements au baseball: Les Braves et les Red Sox de 2011

Considérée comme une des courses au championnat les plus spectaculaires de l'histoire du baseball, l'année 2011 restera celle de l'effondrement spectaculaire de deux équipes en même temps. Les Red Sox, avec un puissant groupe de joueurs-vedettes représentent la meilleure équipe des majeures avec une fiche de 83-52 à la fin du mois d'août. Les Braves mènent la division est de la ligue Nationale avec une fiche de 80-55. Le mois de septembre est catastrophique: 9-18 pour les Braves, 7-20 pour les Red Sox. Les deux se feront éliminer lors du dernier match de la saison, lors d'une journée complètement folle, alors que 4 matchs remplis de rebondissements donnent des maux de têtes aux télédiffuseurs qui ne veulent rien manquer de l'action.

jeudi 4 février 2016

Le match extérieur des anciens au Coors Field

Le 27 février prochain aura lieu le match de la "Stadium Series" au Coors Field de Colorado, le stade des Rockies.

En plus des invités de marque qui avaient déjà confirmé leur présence, entre autre les Patrick Roy, Joe Sakic, Peter Forsberg et même Nicklas Lidstrom, une grosse addition a été annoncée aujourd'hui...


Les alignements sont presque identiques aux équipes qui s'affrontaient lors de la grande rivalité de la fin des années '90-début 2000. Ce match devrait nous rappeler de bons souvenirs. J'espère qu'il sera télévisé.

Malheureusement, je constate qu'Adam Deadmarsh ne semble pas remis de la commotion qui a mis fin à sa carrière trop rapidement, car il a été annoncé comme entraîneur plutôt que comme joueur. Deadmarsh n'a pas joué depuis 2003, alors qu'il souffrait d'étourdissements.

Raymond Bourque jouera donc dans un deuxième match extérieur cette saison, après avoir participé à la classique hivernale en tant que membre des anciens Bruins.

Avalanche Red Wings
Craig Billington Doug Brown
Rob Blake Dino Ciccarelli
Ray Bourque Chris Chelios
Adam Foote Mathieu Dandenault
Peter Forsberg Kris Draper
Milan Hejduk Steve Duschene
Dan Hinote Jiri Fischer
Valeri Kamensky Tomas Holmstrom
Mike Keane Mike Knuble
Jon Klemm Joe Kocur
Claude Lemieux Martin Lapointe
Curtis Leschyshyn Igor Larionov
Eric Messier Manny Legace
Sandis Ozolinsh Nicklas Lidstrom
Shjon Podein Kirk Maltby
Mike Ricci Darren McCarty
Patrick Roy Larry Murphy
Joe Sakic Steve Yzerman
Chris Simon
Stephane Yelle
Adam Deadmarsh (coach)