Voilà trois saisons que, pour compter le nombre d'écuries en formule 1, on dit: "neuf équipes, plus les trois nouvelles..."
Il est effectivement très difficile de faire sa place en tant que nouvelle écurie en formule un, même si l'ascension est lente, Caterham et Marussia se rapprochent de plus en plus du peloton, et on leur prédit de belles choses pour l'année prochaine.
L'histoire est différente pour HRT. Nous avons appris cette semaine qu'ils ne se réinscrivaient pas pour le championnat de l'an prochain, après avoir été mis en vente, sans succès. L'option d'un rachat dernière minute est possible, mais il est plus réaliste de s'attendre à ne voir que 22 voitures sur la grille de départ 2013.
L'équipe HRT a subi sa part d'ennuis au cours des trois dernières saisons, autant sur le plan sportif que financier. En fait, je pense que c'est un exploit qu'ils aient réussi à survivre aussi longtemps. Avec des messages comme "Cool Spot" et "This could be you!" sur les voitures en 2011, pour tenter sans grand succès de dénicher un commanditaire, il était clair que l'avenir financier de l'équipe était précaire.
Ils sont tout de même revenus en 2012, avec l'expérimenté Pedro de La Rosa, mais occupant habituellement les deux dernières places de la grille, et ce, quand ils arrivaient à respecter le règlement du 107%...
Le meilleur résultat de cette écurie aura été une 13e place à Tonio Liuzzi... à Montréal, lors d'un Grand Prix 2011 couru sous un déluge, et dont la voiture de sécurité avait fait plusieurs apparitions, et plusieurs pilotes avaient abandonné. L'année d'avant, Karun Chandhok et Bruno Senna avaient réussi à obtenir chacun une 14e place.
jeudi 6 décembre 2012
mardi 9 octobre 2012
Pas d'accord!
Pas d’accord avec le nouveau système des séries au Baseball Majeur.
L’idée d’un match suicide donne lieu à des moments uniques, mais je pense qu’il ne faut pas en abuser. Dans le contexte où il fallait départager le meilleur deuxième au terme d’une saison, je pense qu’il était justifié de décider le tout par un match plutôt que par les statistiques.
Cependant, au terme d’une longue saison de 162 matchs, si le meilleur deuxième est déjà déterminé, à quoi bon disputer un match avec le “deuxième meilleur deuxième”? Les Braves d’Atlanta se sont forgés une avance de 6 victoires sur St-Louis tout au long de la saison, mais ils ont perdu le seul match qui leur aurait permis d’accéder aux séries après une si belle saison. Ce n’est pas que les Cardinals de St-Louis ne le méritaientt pas, bien au contraire, mais malgré leur belle saison, ils n’auraient même pas été près d’une place en séries dans l’ancien système…
Ceci dit, j’étais d’accord avec les matchs-suicide pour départager une égalité au classement, car c’est une façon juste de le faire, mais pour le compter comme une série éliminatoire, peut-être devrions-nous songer à changer le système, avec plus d’équipes qui y participent (quoique je n’adhèrerais pas nécéssairement à cette solution non plus) ou sinon, ajuster le nombre de matchs de façon à faire des 4 de 7 à chaque ronde…
Parlez-en à Chipper Jones, il aurait sûrement voulu jouer son dernier match dans d'autres circonstances...
L’idée d’un match suicide donne lieu à des moments uniques, mais je pense qu’il ne faut pas en abuser. Dans le contexte où il fallait départager le meilleur deuxième au terme d’une saison, je pense qu’il était justifié de décider le tout par un match plutôt que par les statistiques.
Cependant, au terme d’une longue saison de 162 matchs, si le meilleur deuxième est déjà déterminé, à quoi bon disputer un match avec le “deuxième meilleur deuxième”? Les Braves d’Atlanta se sont forgés une avance de 6 victoires sur St-Louis tout au long de la saison, mais ils ont perdu le seul match qui leur aurait permis d’accéder aux séries après une si belle saison. Ce n’est pas que les Cardinals de St-Louis ne le méritaientt pas, bien au contraire, mais malgré leur belle saison, ils n’auraient même pas été près d’une place en séries dans l’ancien système…
Ceci dit, j’étais d’accord avec les matchs-suicide pour départager une égalité au classement, car c’est une façon juste de le faire, mais pour le compter comme une série éliminatoire, peut-être devrions-nous songer à changer le système, avec plus d’équipes qui y participent (quoique je n’adhèrerais pas nécéssairement à cette solution non plus) ou sinon, ajuster le nombre de matchs de façon à faire des 4 de 7 à chaque ronde…
Parlez-en à Chipper Jones, il aurait sûrement voulu jouer son dernier match dans d'autres circonstances...
jeudi 6 septembre 2012
Alex Zanardi
Alessandro Zanardi a commencé sa carrière professionnelle en course automobile en F1 au début des années '90. Après quelques passages infructueux avec Jordan, Minardi et Lotus, il décide de prendre le chemin des États-Unis pour se consacrer à la série CART. (La série CART a depuis été fusionnée avec l'Indy-car). Sa carrière a pris son envol cette fois, avec une 3e place au championnat lors de la saison 1996 (dont 3 victoires). Zanardi domine complètement les deux étés suivants, avec des championnats en 1997 (5 victoires) et 1998 (7 victoires) au volant d'une voiture de l'écurie Chip-Ganassi.
Ces bonnes performances lui valent une invitation pour revenir en Formule 1, mais par la grande porte cette fois: avec Williams, qui a remporté le championnat du monde avec Damon Hill en 1996, et Jacques Villeneuve en 1997. Villeneuve ayant quitté pour démarrer son écurie avec Craig Pollock (B.A.R.), Zanardi fait équipe avec la vedette montante Ralf Schumacher pour la saison 1999.
La saison a été extrêmement frustrante pour Zanardi, s'était fait complètement déclasser par Schumacher, et ayant beaucoup de mal à s'entendre avec les dirigeants de l'écurie, Frank Williams et l'ingénieur Patrick Head. Résultat final: 3 podiums et une 6e place au championnat pour Ralf, aucun point pour Zanardi. Il sera remercié par Williams à la fin de la saison et son parcours en formule un se terminait au même moment.
Il a tenté un retour en CART en 2001. La saison a été très mauvaise au niveau des résultats.
En septembre, sur l'ovale d'Allemagne, il perd le contrôle de sa voiture et se fait frapper de plein fouet par Alexandre Tagliani, qui file à plus de 300 km/h. L'impact lui coupe les deux jambes et doit l'amputer au-dessus des genoux.
Ne se laissant pas abattre par cet handicap, Zanardi tenait à compléter cette course. On lui a conçu une voiture adapté qui lui a permis de compléter quelques tours symboliques en 2003, sur le même tracé ovale en Allemagne. Il a participé à quelques autres évènements avec une voiture adaptée, notamment avec Williams-BMW de 2006.
Mais son parcours étonnant ne s'arrête pas là. Il s'est mis à la course en fauteuil roulant, et depuis 2006, a fait bonne figure lors de plusieurs événements tels que le marathon de New-york et le marathon de Venise (catégorie handisport).
J'ai appris aujourd'hui, sur LaPresse.ca, qu'il venait de remporter la médaille d'or au contre la montre H4 aux jeux paralympiques de Londres.
Ces bonnes performances lui valent une invitation pour revenir en Formule 1, mais par la grande porte cette fois: avec Williams, qui a remporté le championnat du monde avec Damon Hill en 1996, et Jacques Villeneuve en 1997. Villeneuve ayant quitté pour démarrer son écurie avec Craig Pollock (B.A.R.), Zanardi fait équipe avec la vedette montante Ralf Schumacher pour la saison 1999.
La saison a été extrêmement frustrante pour Zanardi, s'était fait complètement déclasser par Schumacher, et ayant beaucoup de mal à s'entendre avec les dirigeants de l'écurie, Frank Williams et l'ingénieur Patrick Head. Résultat final: 3 podiums et une 6e place au championnat pour Ralf, aucun point pour Zanardi. Il sera remercié par Williams à la fin de la saison et son parcours en formule un se terminait au même moment.
Il a tenté un retour en CART en 2001. La saison a été très mauvaise au niveau des résultats.
En septembre, sur l'ovale d'Allemagne, il perd le contrôle de sa voiture et se fait frapper de plein fouet par Alexandre Tagliani, qui file à plus de 300 km/h. L'impact lui coupe les deux jambes et doit l'amputer au-dessus des genoux.
Ne se laissant pas abattre par cet handicap, Zanardi tenait à compléter cette course. On lui a conçu une voiture adapté qui lui a permis de compléter quelques tours symboliques en 2003, sur le même tracé ovale en Allemagne. Il a participé à quelques autres évènements avec une voiture adaptée, notamment avec Williams-BMW de 2006.
Mais son parcours étonnant ne s'arrête pas là. Il s'est mis à la course en fauteuil roulant, et depuis 2006, a fait bonne figure lors de plusieurs événements tels que le marathon de New-york et le marathon de Venise (catégorie handisport).
J'ai appris aujourd'hui, sur LaPresse.ca, qu'il venait de remporter la médaille d'or au contre la montre H4 aux jeux paralympiques de Londres.
mercredi 4 juillet 2012
Maria de Villota
Les femmes sont rares en course automobile. Aux États-Unis, déjà depuis quelques saisons, des écuries de séries majeures on commencé à faire confiance à certaines d'entre elles pour piloter leur voitures. On a qu'à penser à Danica Patrick en Nascar, ou Simona de Silvestro, Ana Beatriz et Katherine Legge en Indy.
Par contre, il faudrait tout une surprise pour voir apparaître une femme en Formule un. Il s'agit d'un milieu ultra-conservateur, avec un dinosaure à sa tête, en Bernie Ecclestone.
L'écurie Marussia est une petite équipe nouvellement arrivée dans le championnat, en 2010. Il est difficile de survivre en formule 1, avec ses coûts astronomiques, quand on ne gagne pas. Les voitures ne sont pas compétitives, et les membres travaillent d'arrache-pied pour garder la tête hors de l'eau. C'est encore pire quand on finit en fond de grille course après course. Les commanditaires se font rares. L'hiver dernier, même si aucune amélioration au classement n'était envisageable pour la nouvelle saison 2012 qui s'amorçait, l'écurie est passé devant toutes les autres sur un aspect: ils ont embauché Maria de Villota, une femme, comme pilote d'essai. Un pas de géant pour la formule un.
Hier, lors d'un test pour Marussia, alors qu'elle rentrait aux puits, l'espagnole de 32 ans a perdu le contrôle de sa monoplace et a percuté un camion de l'écurie qui était stationné. Elle est encore à l’hôpital, mais on sait déjà qu'elle a perdu l'usage d'un œil.
Son rêve s'arrête donc ici, malgré le fait qu'elle n'aurait probablement jamais eu l'occasion de courir en championnat. Espérons qu'elle aura tout de même ouvert la porte pour d'autres femmes qui veulent poursuivre une carrière en sport automobile.
L'écurie Marussia en est à sa troisième saison en Formule 1, et n'a toujours pas remporté le moindre point au classement et ce, malgré la présence de l'excellent pilote allemand, Timo Glock.
Par contre, il faudrait tout une surprise pour voir apparaître une femme en Formule un. Il s'agit d'un milieu ultra-conservateur, avec un dinosaure à sa tête, en Bernie Ecclestone.
L'écurie Marussia est une petite équipe nouvellement arrivée dans le championnat, en 2010. Il est difficile de survivre en formule 1, avec ses coûts astronomiques, quand on ne gagne pas. Les voitures ne sont pas compétitives, et les membres travaillent d'arrache-pied pour garder la tête hors de l'eau. C'est encore pire quand on finit en fond de grille course après course. Les commanditaires se font rares. L'hiver dernier, même si aucune amélioration au classement n'était envisageable pour la nouvelle saison 2012 qui s'amorçait, l'écurie est passé devant toutes les autres sur un aspect: ils ont embauché Maria de Villota, une femme, comme pilote d'essai. Un pas de géant pour la formule un.
Hier, lors d'un test pour Marussia, alors qu'elle rentrait aux puits, l'espagnole de 32 ans a perdu le contrôle de sa monoplace et a percuté un camion de l'écurie qui était stationné. Elle est encore à l’hôpital, mais on sait déjà qu'elle a perdu l'usage d'un œil.
Son rêve s'arrête donc ici, malgré le fait qu'elle n'aurait probablement jamais eu l'occasion de courir en championnat. Espérons qu'elle aura tout de même ouvert la porte pour d'autres femmes qui veulent poursuivre une carrière en sport automobile.
L'écurie Marussia en est à sa troisième saison en Formule 1, et n'a toujours pas remporté le moindre point au classement et ce, malgré la présence de l'excellent pilote allemand, Timo Glock.
mercredi 9 mai 2012
mercredi 25 avril 2012
Et si c'était Ed Jovanovski...
Plus les séries avancent cette année, et tant qu'ils resteront dans la course, les Panthers de la Floride seront comparés à l'édition 1995-96. La raison est fort simple, c'est la dernière fois qu'ils ont gagné une série. Mais ils n'y sont pas allés de main morte cette fois-là: ils ont remporté 3 rondes, pour se rendre en grande finale. Le conte de fées de cette toute nouvelle équipe (c'était seulement la 3e saison des Panthers, qui ont fait partie de l'expansion 1993) s'est terminé brutalement en finale contre l'Avalanche - qui arrivait tout juste de Québec - 4 matchs à 0.
L'année suivante ils ont perdu en première ronde contre les Rangers, et n'ont participé en séries que 3 saisons plus tard, soit en 1999-00, menés par Pavel Bure et ses 58 buts. Ils se sont encore inclinés, mais en 4 matchs contre les Devils.
Ils ont ensuite raté les séries pendant 10 saisons consécutives. Ils ont atteint les séries à l'issue de la 11e saison, et si on compte le lock-out de 2005, ça fait un total de 12 ans.
C'est vrai qu'en certains points de vue on peut comparer l'édition actuelle à celle de 1996. L'équipe ne comportait pas de grande vedette offensive, est entrée en séries alors qu'on ne l'attendait pas, et elle était menée par les prouesses du gardien John Vanbiesbrouck, qui a multiplié les miracles jusqu'à la toute fin. En fait, la tâche est partagée entre Clemmensen et Théodore cette année, même en séries, parce que c'est de cette façon qu'ils ont gagné toute l'année. Les Panthers sont même revenus au chandail rouge qu'ils portaient à l'époque! Un autre élément de comparaison: en 1996, l'équipe venait d'être bâtie par le repêchage d'expansion. Cette année, pas moins de 14 joueurs ont été réclamés en tant qu'agents libres. Ça ressemble à une expansion!
Mais la comparaison s'arrête là. L'équipe de '96 était beaucoup plus robuste, tandis que celle de cette année compte selon moi plus de talents offensifs.
À l'époque, un jeune défenseur robuste et très prometteur complétait sa première saison dans la grande ligue, à 19 ans. Il s'agit d'Ed Jovanovski. Il a bien entendu été un élément important dans les succès de l'édition 1996. Quelques saisons plus tard, en 1999, on décide de l'échanger à Vancouver pour obtenir les services de Pavel Bure qui ne s'entend plus avec les Canucks. Il a joué quelques années là-bas avant de poursuivre à Phoenix, et de revenir 13 ans plus tard, ce qui coïncide avec le retour du succès en Floride. Son rôle est bien différent en tant que vétéran, mais il demeure un des piliers de la défensive.
L'année suivante ils ont perdu en première ronde contre les Rangers, et n'ont participé en séries que 3 saisons plus tard, soit en 1999-00, menés par Pavel Bure et ses 58 buts. Ils se sont encore inclinés, mais en 4 matchs contre les Devils.
Ils ont ensuite raté les séries pendant 10 saisons consécutives. Ils ont atteint les séries à l'issue de la 11e saison, et si on compte le lock-out de 2005, ça fait un total de 12 ans.
C'est vrai qu'en certains points de vue on peut comparer l'édition actuelle à celle de 1996. L'équipe ne comportait pas de grande vedette offensive, est entrée en séries alors qu'on ne l'attendait pas, et elle était menée par les prouesses du gardien John Vanbiesbrouck, qui a multiplié les miracles jusqu'à la toute fin. En fait, la tâche est partagée entre Clemmensen et Théodore cette année, même en séries, parce que c'est de cette façon qu'ils ont gagné toute l'année. Les Panthers sont même revenus au chandail rouge qu'ils portaient à l'époque! Un autre élément de comparaison: en 1996, l'équipe venait d'être bâtie par le repêchage d'expansion. Cette année, pas moins de 14 joueurs ont été réclamés en tant qu'agents libres. Ça ressemble à une expansion!
Mais la comparaison s'arrête là. L'équipe de '96 était beaucoup plus robuste, tandis que celle de cette année compte selon moi plus de talents offensifs.
À l'époque, un jeune défenseur robuste et très prometteur complétait sa première saison dans la grande ligue, à 19 ans. Il s'agit d'Ed Jovanovski. Il a bien entendu été un élément important dans les succès de l'édition 1996. Quelques saisons plus tard, en 1999, on décide de l'échanger à Vancouver pour obtenir les services de Pavel Bure qui ne s'entend plus avec les Canucks. Il a joué quelques années là-bas avant de poursuivre à Phoenix, et de revenir 13 ans plus tard, ce qui coïncide avec le retour du succès en Floride. Son rôle est bien différent en tant que vétéran, mais il demeure un des piliers de la défensive.
samedi 21 avril 2012
On m'a réclamé du Rock and Roll...
Voilà un souvenir de John Frusciante, des Red Hot Chili Peppers, qui nous interprète un succès de Fleetwood Mac...
Les malchances de Schumi...
L'écurie Mercedes semble avoir trouvé la bonne recette en ce début de saison, avec des excellentes qualifications pour les deux pilotes et même une première victoire-depuis le rachat de l'écurie Brawn par le constructeur Allemand- par Nico Rosberg en chine.
Enfin des performances encourageantes depuis le retour de Michael Schumacher, après deux saisons en dents de scie. On attend toujours de le revoir sur le podium, ce qu'il n'a pas réussi depuis 2006, à l'époque où il était avec Ferrari.
Cette semaine est particulièrement frustrante pour Schumacher, parce que malgré les bonnes performances de la monoplace, voilà qu'il vient d'être victime de deux erreurs de son équipe.
La semaine dernière, au Grand Prix de Chine, il était en deuxième place, tout juste derrière Rosberg. Il s'arrête aux puits au 13e tour. Le capitaine donne le ok à Schumi pour repartir, mais le technicien s'occupant de fixer la roue avant droite n'est pas prêt! Résultat: abandon pour roue mal fixée, alors qu'il se stationne en bordure de piste quelques mètres plus loin, pendant que Rosberg se sauve avec la victoire et le tour le plus rapide.
Les qualifications d'hier à Sakhir ont encore été frustrantes pour le Baron Rouge, alors que l'équipe le fait rentrer avec quelques minutes à faire en Q1, étant certains de se qualifier en Q2. Mais voilà que certains concurrents vont tourner avec les pneus tendres pour les quelques minutes restantes, donc plus rapides, ce qui relègue Schumacher au 18e rang. Pire encore, c'est Heikki Kovalainen qui l'éjecte au volant d'une modeste Caterham!
Schumacher partira donc dans le traffic demain. J'ai hâte de voir jusque où il peut remonter, maintenant que Rosberg a démontré clairement que Mercedes AMG a ce qu'il faut pour gagner cette année...
Jusqu'ici, les Mercedes roulaient devant les RedBull, ce à quoi nous n'étions pas habitué. La tendance est de retour à la normale aux qualifications à Bahreïn avec la pôle...
mercredi 18 avril 2012
Les exploits de Pekka Rinne
Comme je l'ai mentionné plus tôt, si on a une équipe cendrillon cette année en séries, ce sera les Predators. Voici le nombre de lancers au but pour les matchs de cette série jusqu'à maintenant. Ce n'est pas la seule statistique à observer, mais c'est un bon indicateur de la domination des Red Wings, et de la performance incroyable de Rinne jusqu'ici...
Match 1: Detroit 37 Nashville 26
Match 2: Detroit 17 Nashville 26 (L'exception)
Match 3: Nashville 22 Detroit 43
Match 4: Nashville 17 Detroit 41
Résultat des courses: Les puissants Red Wings font face à l'élimination en tirant de l'arrière 1-3 dans la série. Comme quoi un gardien de premier plan peut vraiment faire la différence en séries, et stopper une des meilleures attaques de la ligue. Ironiquement, le seul match remporté par Detroit est celui où ils n'ont dirigé que 17 tirs sur Rinne! Le gardien des Predators est donc à son meilleur quand il est très occupé...
mercredi 11 avril 2012
Première ronde des séries 2012
Voici mes prédictions pour la ronde de quarts de finale d'association, qui s'amorce ce soir...
New York contre Ottawa
Les Rangers sont une puissance cette année, tandis que les Sénateurs sont les invités surprise en séries. Je m'attends à une bonne résistance d'Ottawa, mais New York devrait l'emporter, grâce notamment à Lundquist, qui semble être au sommet de sa forme cette année. L'avenir est cependant prometteur pour les Sénateurs. Rangers en 5.
Boston contre Washington
Les Bruins qui semblaient imbattables cet automne se sont un peu essouflés en fin de calendrier. Mais même s'il leur manque Nathan Horton, blessé, ils ont tous les éléments qui leur ont permis de remporter le championnat l'an dernier. Les Capitals de leur côté, ont connu une saison bien en dessous des attentes, et ils se sont tout juste qualifiés lors de la dernière semaine d'activités. Bruins en 6.
Floride contre New Jersey
Quelle surprise que de voir les Panthers participer aux séries cette année, pour la première fois depuis plus de 10 ans, avec un club bâti presqu'entièrement avec des agents libres du 1er juillet dernier. Avec un bon temps de glace, les Tomas Fleishmann, Kris Versteeg et Brian Campbell ont répondu aux attentes malgré les interrogations à leur sujet. Sans oublier le brio des gardiens Clemmensen et Théodore. De leur côté, les Devils forment encore une bonne équipe de hockey qui a gagné régulièrement cette année, et Brodeur a encore connu une saison de 30 victoires. Il est encore en forme. Devils en 5.
Pittsburgh contre Philadelphie
La bataille de la Pennsylvanie est LA série à ne pas manquer en cette première ronde. On s'attend à une intensité digne d'une finale de la coupe Stanley. Les deux équipes sont puissantes et peuvent autant aspirer aux grands honneurs. Les matchs seront robustes, serrés et la série sera longue. Par contre, peu importe le gagnant, nous sommes assurés de perdre une excellente équipe à l'issue de cette 4 de 7. Je donne un léger avantage à Pittsburgh du côté du gardien de but, et les Penguins ont un outil de taille sur lequel on ne peut miser contre lui: Sidney Crosby.
Penguins en 7.
Vancouver contre Los Angeles
La conférence de l'Ouest est extrêmement compétitive, et le fait que Vancouver soit en première place et Los Angeles en 8e a peu d'importance. Les positions pourraient très bien être inversées. Les Kings ont eu de la difficulté à marquer des buts cette saison, mais peuvent compter sur une défensive solide et un des meilleurs gardiens de la ligue en Jonathan Quick. Les Canucks semblent en mission après leur échec de l'an passé et il vont tout donner avant que la porte ne se referme dans leur cas. La seule raison qui pourrait les empêcher de se rendre en finale à nouveau cette année serait un manque d'énergie. après 2 longues saisons où ils auront joué plus de matchs que quiconque. Canucks en 6.
St. Louis contre San Jose
Les Blues semblaient se diriger nul part en début de saison alors que Ken Hitchcock est venu arranger les choses, même si plusieurs n'étaient pas convaincus par ce choix d'entraîneur. Il a prôné un style défensif pour bien encadrer Jaroslav Halak et ça a fonctionné. Les Sharks ont connu une saison en dents de scie et ne sont pas entrés en séries par la grande porte. Ils devront se contenter du rôle de négligés cette année. Je pense que leur attaque constitue la force de cette équipe, mais j'ai l'impression qu'ils se feront étouffer par la trappe des Blues. Blues en 5.
Phoenix contre Chicago
Les Coyotes sont surprenants depuis l'arrivée de l'entraîneur-chef Dave Tippett (à moins que ce soit depuis le départ de Gretzky?) d'autant plus que le climat d'incertitude entourant l'équipe doit nuire énormément. Les joueurs ont livré la marchandise. Les Blackhawks ont encore une équipe puissante, même s'ils ont perdus beaucoups d'effectifs importants après leur conquête de 2010 que la situation des gardiens est un point d'interrogation cette année. Le capitaine, Jonathan Toews, est blessé. Blackhawks en 7.
Nashville contre Detroit
Si il y a une équipe cendrillon cette année, ce sera les Predators. Le gardien Pekka Rinne est un véritable mur et ils ont une équipe bien construite. Les Red Wings sont encore, malgré les années, une machine bien huilée, mais après avoir battu les Predators à quelques reprises lors des dernières années en séries, leur adversaire revient beaucoup plus fort. Je vais y aller avec ma raison, bien que je souhaite voir les Red Wings en deuxième ronde. Predators en 6.
New York contre Ottawa
Les Rangers sont une puissance cette année, tandis que les Sénateurs sont les invités surprise en séries. Je m'attends à une bonne résistance d'Ottawa, mais New York devrait l'emporter, grâce notamment à Lundquist, qui semble être au sommet de sa forme cette année. L'avenir est cependant prometteur pour les Sénateurs. Rangers en 5.
Boston contre Washington
Les Bruins qui semblaient imbattables cet automne se sont un peu essouflés en fin de calendrier. Mais même s'il leur manque Nathan Horton, blessé, ils ont tous les éléments qui leur ont permis de remporter le championnat l'an dernier. Les Capitals de leur côté, ont connu une saison bien en dessous des attentes, et ils se sont tout juste qualifiés lors de la dernière semaine d'activités. Bruins en 6.
Floride contre New Jersey
Quelle surprise que de voir les Panthers participer aux séries cette année, pour la première fois depuis plus de 10 ans, avec un club bâti presqu'entièrement avec des agents libres du 1er juillet dernier. Avec un bon temps de glace, les Tomas Fleishmann, Kris Versteeg et Brian Campbell ont répondu aux attentes malgré les interrogations à leur sujet. Sans oublier le brio des gardiens Clemmensen et Théodore. De leur côté, les Devils forment encore une bonne équipe de hockey qui a gagné régulièrement cette année, et Brodeur a encore connu une saison de 30 victoires. Il est encore en forme. Devils en 5.
Pittsburgh contre Philadelphie
La bataille de la Pennsylvanie est LA série à ne pas manquer en cette première ronde. On s'attend à une intensité digne d'une finale de la coupe Stanley. Les deux équipes sont puissantes et peuvent autant aspirer aux grands honneurs. Les matchs seront robustes, serrés et la série sera longue. Par contre, peu importe le gagnant, nous sommes assurés de perdre une excellente équipe à l'issue de cette 4 de 7. Je donne un léger avantage à Pittsburgh du côté du gardien de but, et les Penguins ont un outil de taille sur lequel on ne peut miser contre lui: Sidney Crosby.
Penguins en 7.
Vancouver contre Los Angeles
La conférence de l'Ouest est extrêmement compétitive, et le fait que Vancouver soit en première place et Los Angeles en 8e a peu d'importance. Les positions pourraient très bien être inversées. Les Kings ont eu de la difficulté à marquer des buts cette saison, mais peuvent compter sur une défensive solide et un des meilleurs gardiens de la ligue en Jonathan Quick. Les Canucks semblent en mission après leur échec de l'an passé et il vont tout donner avant que la porte ne se referme dans leur cas. La seule raison qui pourrait les empêcher de se rendre en finale à nouveau cette année serait un manque d'énergie. après 2 longues saisons où ils auront joué plus de matchs que quiconque. Canucks en 6.
St. Louis contre San Jose
Les Blues semblaient se diriger nul part en début de saison alors que Ken Hitchcock est venu arranger les choses, même si plusieurs n'étaient pas convaincus par ce choix d'entraîneur. Il a prôné un style défensif pour bien encadrer Jaroslav Halak et ça a fonctionné. Les Sharks ont connu une saison en dents de scie et ne sont pas entrés en séries par la grande porte. Ils devront se contenter du rôle de négligés cette année. Je pense que leur attaque constitue la force de cette équipe, mais j'ai l'impression qu'ils se feront étouffer par la trappe des Blues. Blues en 5.
Phoenix contre Chicago
Les Coyotes sont surprenants depuis l'arrivée de l'entraîneur-chef Dave Tippett (à moins que ce soit depuis le départ de Gretzky?) d'autant plus que le climat d'incertitude entourant l'équipe doit nuire énormément. Les joueurs ont livré la marchandise. Les Blackhawks ont encore une équipe puissante, même s'ils ont perdus beaucoups d'effectifs importants après leur conquête de 2010 que la situation des gardiens est un point d'interrogation cette année. Le capitaine, Jonathan Toews, est blessé. Blackhawks en 7.
Nashville contre Detroit
Si il y a une équipe cendrillon cette année, ce sera les Predators. Le gardien Pekka Rinne est un véritable mur et ils ont une équipe bien construite. Les Red Wings sont encore, malgré les années, une machine bien huilée, mais après avoir battu les Predators à quelques reprises lors des dernières années en séries, leur adversaire revient beaucoup plus fort. Je vais y aller avec ma raison, bien que je souhaite voir les Red Wings en deuxième ronde. Predators en 6.
mardi 20 mars 2012
Marc-André Fleury vs Tom Barrasso
J'observais les statistiques des gardiens de la LNH. Le meneur cette saison, pour les victoires, est Marc-André Fleury, suivi de Pekka Rinne, des Predators. J'ai donc cherché un peu plus loin, voici ce que j'ai trouvé:
Marc-André Fleury est rendu à 223 victoires en carrière pour le compte des Penguins de Pittsburgh, et est en voie de devenir le gardien le plus prolifique de l'histoire de l'équipe, alors que le légendaire Tom Barrasso est actuellement au premier rang, avec 226. Il devrait donc logiquement dépasser cette marque d'ici la fin de la saison.
Le québecois pourrait aussi dépasser une autre marque importante de l'américain, soit le nombre record de victoires en une saison chez les Penguins. Barrasso en a obtenu 43 lors de la saison 1992-93, alors que Fleury est actuellement à 39, et il reste 9 matchs au calendrier régulier.
Tom Barrasso, qui est aujourd'hui à l'emploi des Hurricanes de la Caroline, en tant qu'entraîneur des gardiens, a remporté 369 victoires en carrière, avec les Sabres, les Penguins, les Sénateurs, les Hurricanes, les Leafs et les Blues, ce qui le place au 15e rang de l'histoire de la ligue. Il a pris sa retraite en 2002.
Marc-André Fleury, pour sa part, est âgé de 27 ans, ce qui lui donne encore beaucoup de temps pour accumuler des victoires, et prendre aisément le premier rang de l'histoire de Penguins à ce chapitre.
Pour donner une idée à quel point ces deux gardiens sont loin devant tous les autres, depuis l'arrivée des Penguins en 1967, celui qui est au 3e rang est Ken Wregget, qui a joué en même temps que Barrasso, avec 104 victoires...
Marc-André Fleury est rendu à 223 victoires en carrière pour le compte des Penguins de Pittsburgh, et est en voie de devenir le gardien le plus prolifique de l'histoire de l'équipe, alors que le légendaire Tom Barrasso est actuellement au premier rang, avec 226. Il devrait donc logiquement dépasser cette marque d'ici la fin de la saison.
Le québecois pourrait aussi dépasser une autre marque importante de l'américain, soit le nombre record de victoires en une saison chez les Penguins. Barrasso en a obtenu 43 lors de la saison 1992-93, alors que Fleury est actuellement à 39, et il reste 9 matchs au calendrier régulier.
Tom Barrasso, qui est aujourd'hui à l'emploi des Hurricanes de la Caroline, en tant qu'entraîneur des gardiens, a remporté 369 victoires en carrière, avec les Sabres, les Penguins, les Sénateurs, les Hurricanes, les Leafs et les Blues, ce qui le place au 15e rang de l'histoire de la ligue. Il a pris sa retraite en 2002.
Marc-André Fleury, pour sa part, est âgé de 27 ans, ce qui lui donne encore beaucoup de temps pour accumuler des victoires, et prendre aisément le premier rang de l'histoire de Penguins à ce chapitre.
Pour donner une idée à quel point ces deux gardiens sont loin devant tous les autres, depuis l'arrivée des Penguins en 1967, celui qui est au 3e rang est Ken Wregget, qui a joué en même temps que Barrasso, avec 104 victoires...
vendredi 16 mars 2012
Le casque d'Heikki
mardi 6 mars 2012
F1: le bec de canard
À chaque fois qu'une nouvelle saison de formule un s'amorce, il est intéressant de constater les innovations techniques qui sont apportés sur les voitures. Cette année, un nouveau règlement oblige les écuries à abaisser l'aileron avant, par rapport à l'an dernier. Les ingénieurs de la plupart des écuries ont opté pour un "nez cassé", en forme de bec de canard pour répondre au règlement.
L'écurie McLaren a, pour sa part, opté pour une solution plus conservatrice. On verra en début de saison s'ils auront trouvé la solution gagnante, ou s'ils se conformeront à ce qu'on fait les autres équipes, si les résultats sont décevants. L'équipe Marussia aussi a choisi cette option, mais je ne m'attends pas à de grands résultats encore cette année pour eux.
Lors des dernières années, les ailerons avant ont fait l'objet de plusieurs innovations parfois drôles. Comme la Wiliams de 2004:Ou la McLaren de 2008:
L'écurie McLaren a, pour sa part, opté pour une solution plus conservatrice. On verra en début de saison s'ils auront trouvé la solution gagnante, ou s'ils se conformeront à ce qu'on fait les autres équipes, si les résultats sont décevants. L'équipe Marussia aussi a choisi cette option, mais je ne m'attends pas à de grands résultats encore cette année pour eux.
Lors des dernières années, les ailerons avant ont fait l'objet de plusieurs innovations parfois drôles. Comme la Wiliams de 2004:Ou la McLaren de 2008:
dimanche 4 mars 2012
Une équipe à surveiller dans la course: Sabres de Buffalo
La course au séries est déjà entamée, et est très serrée, particulièrement dans la conférence de l'Est. 5 équipes (Jets, Capitals, Leafs, Sabres, Lightning) se disputent la dernière place disponible pour accéder aux séries.
Il y a quelques semaines, les Sabres ont touché le fond. Ils étaient bons derniers de la conférence, et plus rien n'allait. Mais depuis, ils ont retrouvé le chemin de la victoire, et Ryan Miller a retrouvé ses moyens, qu'il semblait avoir perdus depuis le début de la saison.
Les Sabres ont tout ce qu'il faut pour causer une surprise durant l'après-saison, et je pense qu'ils seront les grands gagnants de cette course aux séries. D'autant plus qu'aucune autre des équipes en course est en mesure de se démarquer.
Il ne faut pas oublier qu'ils ont obtenu Cory Hodgson des Canucks à la date limite des échanges. Ce joueur possède de bonnes qualités de marqueur et peut faire la différence dans une équipe dont l'attaque ne répondait pas aux attentes jusqu'ici.
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