mercredi 4 juillet 2012

Maria de Villota

Les femmes sont rares en course automobile. Aux États-Unis, déjà depuis quelques saisons, des écuries de séries majeures on commencé à faire confiance à certaines d'entre elles pour piloter leur voitures. On a qu'à penser à Danica Patrick en Nascar, ou Simona de Silvestro, Ana Beatriz et Katherine Legge en Indy.

Par contre, il faudrait tout une surprise pour voir apparaître une femme en Formule un. Il s'agit d'un milieu ultra-conservateur, avec un dinosaure à sa tête, en Bernie Ecclestone.

L'écurie Marussia est une petite équipe nouvellement arrivée dans le championnat, en 2010. Il est difficile de survivre en formule 1, avec ses coûts astronomiques, quand on ne gagne pas. Les voitures ne sont pas compétitives, et les membres travaillent d'arrache-pied pour garder la tête hors de l'eau. C'est encore pire quand on finit en fond de grille course après course. Les commanditaires se font rares. L'hiver dernier, même si aucune amélioration au classement n'était envisageable pour la nouvelle saison 2012 qui s'amorçait, l'écurie est passé devant toutes les autres sur un aspect: ils ont embauché Maria de Villota, une femme, comme pilote d'essai. Un pas de géant pour la formule un.

Hier, lors d'un test pour Marussia, alors qu'elle rentrait aux puits, l'espagnole de 32 ans a perdu le contrôle de sa monoplace et a percuté un camion de l'écurie qui était stationné. Elle est encore à l’hôpital, mais on sait déjà qu'elle a perdu l'usage d'un œil.

Son rêve s'arrête donc ici, malgré le fait qu'elle n'aurait probablement jamais eu l'occasion de courir en championnat. Espérons qu'elle aura tout de même ouvert la porte pour d'autres femmes qui veulent poursuivre une carrière en sport automobile.

L'écurie Marussia en est à sa troisième saison en Formule 1, et n'a toujours pas remporté le moindre point au classement et ce, malgré la présence de l'excellent pilote allemand, Timo Glock.

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