mardi 18 février 2014

La Slovénie aux Olympiques

Le hockey international montre à quel point il y a un monde de différence entre les dream teams, tels le Canada, les États-Unis, la Suède et la Russie, et les autres comme l'Allemagne, la Norvège et le Danemark pour ne nommer que ceux-là. La différence est telle entre les pays que ce groupe d'élite pourrait encore être séparé en deux. La différence est encore plus grande entre le groupe d'élite et la division 1 (les deux meilleurs de la division 1 montent dans l'élite, et les deux derniers du groupe élite sont relégués dans la division 1, à chaque année)


Par contre, aux olympiques, moins de pays sont invités. Seuls les 8 premiers, plus 4 équipes qualifiées. Cet écart de talent entre les pays fait généralement en sorte que les 12 participants sont presque toujours les mêmes. Cependant, les qualifications donnent parfois lieu à de belles surprises, comme ce fut le cas cette année avec la Slovénie (qui est habituellement classée dans la division 1, groupe A).

Seulement deux joueurs de l'équipe ont de l'expérience dans la Ligue Nationale, soit Anze Kopitar et Jan Mursak (qui joue maintenant dans la KHL, après un court passage avec les Red Wings de Detroit). Certains joueurs de l'équipe jouent au niveau professionnel en Europe (Extraliga, DEL, etc...) mais plusieurs jouent aussi dans des ligues de deuxième division, ce qui est très loin de la ligue nationale, en termes de talent.


Mais ce qui est le plus impressionnant selon moi, est que la Slovénie est un pays - qui a obtenu son indépendance de la Yougoslavie en 1991 -  d'un peu plus de 2 millions d'habitants seulement. Ce n'est pas tout. Selon l'IIHF, ce pays recense seulement 7 patinoires intérieures, et moins de 1000 hockeyeurs actifs. Le fait qu'ils se soit qualifiés cette année, pour la première fois de leur histoire, tient du miracle.

Les Slovènes ne gagneront pas de médaille, mais ils ont montré qu'ils étaient extrêmement sérieux en étant compétitifs contre la Russie (défaite de 5-2) et en battant la Slovaquie (3-1), ce qui constitue toute une surprise selon-moi. Heureusement que le hockey international emmène quelques belles histoires comme celle-là parfois, sans quoi il serait terriblement ennuyant.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire