mardi 24 novembre 2015
Ces joueurs qui perdent tous leurs moyens...
Une carrière dans la ligue nationale est toujours éphémère. (Ne me parlez pas de Jaromir Jagrou de Chris Chelios, qui sont des sur-hommes...) On peut normalement s'attendre à un certain ralentissement avec l'âge. Mais je me demande surtout pourquoi certains joueurs, à un certain moment donné, perdent soudainement tout ce qu'ils avaient.
Évidemment, si on parle par exemple d'un Theoren Fleury, il est clair qu'il ne s'est pas comporté comme un athlète professionnel durant sa carrière, et s'est uniquement fié sur son immense talent, sans faire attention à l'aspect physique, ce qui a fini par le rattraper. C'est n'est pas un secret pour personne.
Il y a d'autres cas, comme Rick DiPietro, Peter Forsberg, Pavel Bure ou Johan Franzen, où l'usure du corps et l'accumulation des blessures auront eu raison de leur carrière prématurément.
Évidemment, nous ne connaissons pas les habitudes hors-glace de tous les joueurs. Nous ne sommes pas toujours au courant de l'éthique de travail de tous non plus. Mais comment se fait-il que certains connaissent des saisons exeptionnelles, de 40 ou 50 buts, pour finalement frapper un mur, et peiner à même percer l'alignement?
Les exemples les plus frappants sont Vincent Lecavalier (35 ans, a déjà remporté le championnat des marqueurs et une coupe Stanley) et Jonathan Cheechoo (56 buts en 2005-2006).
Je ne veux absolument pas m'acharner sur Alexander Semin, les médias et les partisans le font déjà amplement, mais il fait partie de ce groupe. À 31 ans, un âge où la plupart des joueurs espèrent encore quelques bonnes saisons, il n'est plus capable de rien sur la glace. Ne me parlez pas de manque d'effort, c'est un compétiteur pour s'être rendu à ce niveau, et il est le premier à le savoir qu'il en est à sa dernière chance.
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