samedi 19 mars 2016

2016: L'année de la nouvelle génération

La saison de F1 commence en fin de semaine. On s'attend encore à ce que Mercedes n'ait pas trop de compétition, avec parfois jusqu'à une seconde d'avance par tour sur leurs plus proches poursuivants. Il faut donc s'intéresser à autre chose qu'au championnat des pilotes.

En regardant la liste des inscrits pour cette nouvelle saison, on constate notamment que 4 pilotes sur la grille ont vu leur père courir avant eux: Max Vertappen, Nico Rosberg, Jolyon Palmer et Kevin Magnussen. La nouvelle équipe Renault aligne donc deux fils d'anciens pilotes! (Comme le duo Damon Hill- Jacques Villeneuve, avec Williams, en 1996)

Si Jonathan Palmer, Jan Magnussen et Jos Vertappen n'ont fait que passer en F1, accumulant au plus quelques points de classement, Keke Rosberg a, au contraire, connu beaucoup de succès. Si Nico, qui court avec l'équipe la plus puissante cette année, venait qu'à remporter le championnat, il pourrait devenir le premier depuis Hill en 1996, à l'emporter après que son père l'ait aussi gagné.

Jos Verstappen, en 2001 chez Arrows











Jan Magnussen, chez Stewart-Ford, à la fin des années '90












Le Finlandais Keke Rosberg, champion du monde 1982

 Jonathan Palmer, surnommé le Doc, était aussi Médecin

mercredi 16 mars 2016

Et si Kovy revenait?

J'écoute souvent Mario Langlois à son émission de début de soirée. J'ai trouvé intéressante la question soulevée par l'animateur aujourd'hui alors qu'il se demandait ce qui arriverait si Ilya Kovalchuk revenait dans la LNH.

On en parle de plus en plus dans l'entourage de la ligue, et selon moi, il n'y a pas de fumée sans feu. Il faudrait peut-être s'y préparer!

D'accord, il y aurait la question du contrat. Que fait-on avec un joueur qui veut revenir après avoir abandonné une contrat de 15 ans après seulement 3 saisons... Est-ce que toutes les équipes auraient une chance égale, ou bien les Devils auraient priorité sur ses droits?

Il y a aussi la question du comportement du joueur. Plusieurs intervenants du hockey soulèvent que Kovy est une bonne personne, un gentleman. Mais après avoir quitté les Devils, voilà que la KHL ne semble même plus vouloir de lui, même s'il accumule une moyenne de un point par matchs dans une ligue où il ne se marque pas beaucoup de buts. Est-ce que c'est un bon signe? Le mystère plane autour de ce joueur au talent exceptionnel.

Si j'étais un dirigeant d'équipe, malgré ces questions sans réponse, je ferais tout mon possible pour aller le chercher. Il peut transformer à lui seul l'attaque d'une équipe. Je n'ai pas trop de mal à l'imaginer avec une équipe en particulier, qui a des gros manques à l'attaque cette saison... dont la vedette montante est un américain aux origines russes avec qui il s'entendrait parfaitement... Une équipe à qui il manquerait justement un attaquant pour compléter son top-6... Une équipe avec qui un autre Kovy avait relancé sa carrière il y a quelques années...

Et, finalement, à ceux qui ne seront pas d'accord avec moi... Je leur rappellerai simplement que ce ne serait pas la première fois qu'une vedette qui a quitté la LNH dans la controverse, reviendrait pour terminer son parcours en beauté...


...Et de quelle façon!




vendredi 4 mars 2016

Congédier l'entraîneur: toujours la solution?

Si j'étais directeur-général d'une équipe, je favoriserais la stabilité, ce n'est pas la première fois que j'en parle. Tirer sur la gâchette aussitôt qu'une séquence de défaite survient est, selon moi, rarement la solution. Ou du moins, rarement la solution à long terme, et une solution trop facile pour la direction. 

On ne parlait que de congédier Bruce Boudreau cet automne à Anaheim, alors que les Ducks jouaient bien en-deçà de ce dont ils étaient capables. Au 21 décembre, ils étaient bons derniers de leur division avec une fiche de 12-15-5. 

Ils ont pris aujourd'hui la tête de la division, devant les Kings, avec une fiche de 36-19-8. Ils sont toujours une puissance de la ligue, et font partie des aspirants à la coupe Stanley.

Les Penguins n'ont pas eu la même patience. Ils ont congédié le pauvre Mike Johnston, qui montrait pourtant une fiche gagnante. Aucune différence avec le nouvel entraîneur Mike Sullivan, qui montre un pourcentage de victoires de .587 actuellement, alors que l'équipe montrait un pourcentage de ... .589 avant son arrivée. Dans ce cas-ci, j'ai toujours pensé que ce congédiement était totalement injuste, et le blâme revient à Jim Rutherford, qui n'a pas admis ses torts, et a renvoyé son coach pour protéger son job. Je n'ai d'ailleurs jamais compris pourquoi les Penguins ont mis ce dinosaure au poste de directeur-général.

L'embauche du vieux routier John Tortorella à Columbus n'a absolument rien changé. L'équipe n'a jamais décollé des bas-fonds.

En contrepartie, même s'il est encore tôt pour parler du changement d'entraîneur chez le Wild, leur décision semble fonctionner jusqu'ici. Depuis l'arrivée de John Torchetti en relève à Mike Yeo, l'équipe semble avoir retrouvé son aplomb dans la course aux séries, contre son principal adversaire, l'Avalanche du Colorado.

Est-ce que Michel Therrien conservera son poste à Montréal? J'espère que oui. Il est clair que les résultats n'allaient pas être les mêmes avec l'absence du meilleur joueur de l'équipe pendant la majeure partie de la saison. Il ne mérite absolument pas de se faire blâmer pour la chute des Canadiens. Au contraire, je trouve que les joueurs ont montré un bel effort, et ne semblent pas avoir laissé tombé leur entraîneur - principal signe d'un congédiement éminent- à l'exception de certains matchs.

Et si on regarde à Boston... À combien de rumeurs de renvoi Claude Julien a-t-il survécu depuis son arrivée? Les Bruins jouent bien au-dessus des attentes cette saison, et devraient aisément se qualifier pour les séries. Julien passe aujourd'hui pour un génie.

Stabilité, stabilité...


mercredi 2 mars 2016

La classe dans le sport...

...Et le respect des amateurs.

Il y a les gagnants, il y a les perdants. Il y a ceux qui ont de la classe, qui sont respectés. Il y a ceux qui ne pensent qu'à eux. Ceux qui jouent en équipe, pour gagner. Il y a ceux qui jouent pour leur intérêts personnels, leurs statistiques, leur salaire, qui sont plus gros que leur équipe.

J'ai été déçu de constater l'attitude de Jose Bautista, cette semaine, lorsqu'il a été questionné sur sa négociation de contrat pour l'an prochain. Oui, Bautista est un élément essentiel aux succès des Blue Jays. Mais je vois mal comment une attitude aussi égoïste peut lui garder sa place de leader dans l'équipe. Une chose est sûre, Bautista a beau être un des meilleurs frappeurs de puissance de la ligue, il s'est lui-même rajouté de la pression sur les épaules pour la prochaine saison, d'autant plus qu'il est maintenant âgé de 35 ans:

« Je ne crois pas qu'il devrait y avoir des négociations. Je pense avoir prouvé ma valeur et la question, ce que ça prendra, m'a été posée. J'ai donné ma réponse, a expliqué Bautista. Je ne vais pas négocier pour quelques dollars. »

 « Ça n'existe pas. Pas dans mon monde, a-t-il déclaré. À mon avis, j'ai déjà donné cinq ans à rabais à cette organisation. »

Violent contraste avec son coéquipier Edwin Encarnacion, qui en est aussi à sa dernière année de contrat. 

« C'est arrivé la dernière fois, nous en avons parlé. En conséquence, je ne veux plus négocier pendant la saison, a-t-il confié. Je veux me concentrer sur ma principale tâche, c'est-à-dire aider l'équipe à gagner des matchs.

 « Mon chiffre? Ouais, je veux frapper 40 circuits »

« Je ne veux pas discuter d'un contrat pendant la saison parce que je veux être concentré à 100 pour cent sur mon jeu. »

  « Bien sûr que je veux rester avec cette équipe. J'aime cette équipe, j'aime la ville, mais ce n'est pas moi qui prend les décisions, a-t-il rappelé. Ça dépend de ce qu'ils pensent. Mais j'espère qu'on en arrivera à une entente de façon à ce que je puisse terminer ma carrière ici. »