mardi 8 janvier 2013

Lâchez-le tranquille!

Je suis d’accord qu’il n’a pas livré la marchandise lors des deux dernières saisons.

Je suis d’accord qu’il gagne trop d’argent compte tenu de ses performances.

Je suis d’accord que le Canadien a trop donné pour aller le chercher. Et qu’il s’agit d’une erreur de l’ancienne administration.

Je suis d’accord qu’il avait promis de belles choses au camp d’entraînement l’an dernier, et qu’il n’a pas rempli ses promesses.

Mais son contrat ne peut être racheté avant juin. D’ailleurs, ce contrat, à ma connaissance, n’a pas été négocié avec un fusil sur le bureau. Arrêtons de donner des commentaires haîneux à son endroit, et laissons-le jouer une dernière saison. Essayons de tirer le maximum de ce qu’il peut nous donner, car il peut encore nous en donner, et surtout, donnons une chance au nouveau groupe d’entraîneurs.

Certains diront que je suis trop optimiste. Je leur répondrai que je ne suis qu’un partisan qui a de la classe.

Bonne saison (écourtée) à tous.

samedi 5 janvier 2013

Markus Winkelhock

La formule 1 est souvent l'histoire des 3 ou 4 mêmes pilotes qui se disputent un championnat. La saison 2012 ne me donne pas raison car le championnat a été enlevant.

La formule 1 est aussi une affaire d'argent. Mais à travers tout ça, il y a quand même quelques anecdotes étonnantes! Parlez-en à Markus Winkelhock.

Lors de la saison 2007, les pilotes de l'écurie Spyker étaient Adrian Sutil et Christijan Albers. Cette petite équipe était confortablement positionnée au fond du classement, en terminant habituellement dernière, à chacune des courses. Comme c'est souvent le cas dans les petites écuries, les pilotes ont des commanditaires qui payent pour leur place en F1. Il s'agit non seulement d'une façon de financer l'équipe, mais aussi d'économiser sur un gros salaire. Au beau milieu de la saison, une chicane de commanditaires, cumulé au manque de performance, mène au congédiement d'Albers.



Le remplaçant est l'allemand Markus Winkelhock. Il participe à son premier grand prix en Europe, lors de la 10e manche de la saison. Il a peu d'expérience, et certainement pas les outils pour faire bonne figure. Il se qualifie donc dernier, tel que prévu.

Le lendemain, pour la course, il est le seul pilote à chausser des pneus rainurés pour la pluie. Un tour après le départ, le déluge commence. Il a remporté son pari! Presque tout le monde passe au puits pour changer de pneus, sauf quelques uns qui tournent au ralenti en raison des conditions. Résultats après un tour: Winkelhok mène la course!

Malheureusement pour lui, il pleut beaucoup trop fort, et on sort la voiture de sécurité. L'avance de l'allemand fond, et le peloton le rattrape. Quand la course est relancée, il part premier, mais se fait rapidement dépasser par presque tout le monde comme c'était habituellement le cas avec les Spykers.

Il abandonne pour un problème mécanique au 13e tour.

Il n'a pas été en mesure de trouver un commanditaire pour lui permettre de poursuivre la saison. L'écurie l'a remplacé dès la course suivante par le japonais Sakon Yamamoto. Wikelhock aura donc mené 7 tours, dans une carrière qui en aura duré 13!

L'écurie Spyker a été vendue à l'issue de cette saison 2007, à un groupe indien, et qui la nomma Force India, telle qu'on la connaît aujourd'hui.