samedi 21 décembre 2013

Le temps passe vite!

Il n'y a pas si longtemps, en 2005-2006, Alex Ovechkin faisait son entrée dans la ligue nationale à 20 ans. Nous l'attendions tous après avoir vu ses exploits lors des championnats mondiaux junior. Il a répondu aux attentes avec une récolte de 52 buts dès sa première saison. Il représentait alors (avec Sidney Crosby) la nouvelle ère de la LNH, alors que le lock-out venait de se terminer, et que l'on repartait sur de nouvelles bases. Il avait un style explosif et flamboyant, dans une ligue dominée par les systèmes défensifs.

Neuf saisons plus tard, il est encore la super-vedette de la LNH, encore nez-à-nez avec Crosby. Il a marqué ce soir son 29e but de la saison, en tête de la ligue. Mais plus important encore, ce but était aussi son 400e en carrière. Âgé de seulement 28 ans, Ovie est le 89e buteur de l'histoire de la ligue. Atteignant ce plateau en seulement 634 matchs, il devient le 6e plus rapide à le faire. Seuls Pavel Bure, Jari Kurri, Brett Hull, Mike Bossy, Gretzky la Merveille et Mario le Magnifique auront été plus rapides que lui, dans une époque où bien plus de buts se marquaient.

Certains le croyaient fini il y a deux ans alors qu'il n'avait marqué que 32 buts après 5 saisons consécutives de plus de 40 buts. Il est revenu en force l'an dernier, et voilà qu'il poursuit sur sa lancée cette saison.

Alexander the Gr8 se positionne présentement au 3e rang pour les points en carrière dans l'histoire des Capitals de Washington, et 2e pour les buts, tout juste derrière Peter Bondra, qu'il devrait dépasser sous peu (472 buts en carrière avec les Caps).

Les temps sont durs pour Michael Grabner

Si vous pensez que Daniel Brière est en léthargie présentement, et que David Desharnais a récemment mis fin à la sienne, consolez-vous en portant attention aux statistiques qu'offre Michael Grabner cette saison.

Ce soir, en marquant ses 3e et 4e buts de la saison, il a mis fin à une disette de 30 matchs consécutifs sans marquer, et en amassant que 6 mentions d'aides. Pire encore, ce n'est pas par manque de temps de jeu, car il joue régulièrement au-dessus des 15 minutes par matchs!

Grabner possède des habiletés de marqueur, et il l'a prouvé dans le passé en obtenant 34 buts lors de la saison 2010-2011. Cette bonne campagne lui avait valu une sélection dans mon pool cette année, mais j'ai rapidement lancé la serviette avec lui! À 26 ans cependant, il devrait retrouver ses repères et c'est loin d'être terminé pour lui selon-moi.

En voilà un qui va beaucoup mieux dormir cette nuit.

mardi 17 décembre 2013

L'observation du jour...

J'en étais à ma visite habituelle sur le blogue d'icethetics, qui se penche généralement sur l'esthétique des uniformes de hockey. Comme la saison des matchs extérieurs s'amorce, les amateurs de chandails de hockey sont comblés car ces confrontations emmènent généralement des nouveaux uniformes.

Cette saison de matchs extérieurs, qui sera particulièrement chargée cette année, a débuté ce week-end avec la présentation d'un match de la ligue américaine. Lake Erie visitait Rochester, au Frontier Field, un stade de Baseball professionnel mineur. J'ai donc observé une première photo.


À première vue, on remarque les magnifiques uniformes qui ont été portés pour l'occasion. Sur le chandail des Monsters de Lake Erie on pouvait lire Cleveland, en hommage aux Barons de Cleveland. Les Americans de Rochester, la plus ancienne organisation de la ligue, portaient quant à eux une réplique des années '50.

Mais une chose a capté mon attention sur cette photo... Regardez le masque du gardien de but...


Ca ne vous rappelle pas quelque chose? En la voyant, j'ai immédiatement pensé à Jeff Hackett, qui jouait pour le Canadien au début des années 2000. En effet, le gardien des Americans est Matthew Hackett, son neveu. Lui a-t-il emprunté son vieux masque pour l'occasion?


dimanche 15 décembre 2013

Coups à la tête... une nouvelle épidémie?

Avec une poursuite d'anciens joueurs envers la ligue nationale récemment, les études récentes sur les effets à long terme des commotions cérébrales, le débat sur l'abolition éventuel des bagarres, on parle de plus en plus de la gravité que peuvent avoir les coups à la tête, principalement dans les sports de contact. 

Mais on dirait que plus on en parle, plus les coups violents se multiplient dans la LNH. On a qu'à regarder les sommaires dans les émissions de sport en soirée, pour se rendre compte qu'il se donne presque qu'un coup vicieux, un coup à la tête ou par derrière, ou même une tentative de blesser à chaque jour.

Quelle est la raison? Le jeu va trop vite? Les joueurs ont trop de pression pour remporter le match? Pas assez de respect entre eux?

L'abolition des bagarres est selon-moi logique, car elle entraîne avec elle une multitude de coups à la tête évitables. Mais pour les mises en échec au centre de la glace, que fait-on? 

Je ne crois pas qu'il faut les abolir, car elles font partie de l'essence-même du hockey. Par contre, on peut les réglementer. L'exemple que je donne tout le temps est celui du bâton élevé. Le joueur est responsable de son bâton, en cas de bâton élevé, qu'il y ait intention ou pas. La pénalité est de 4 minutes au lieu de 2 si la victime est blessée. 

On pourrait appliquer la même chose pour les mises en échecs. Punir automatiquement (et suspendre en conséquence) quand il y a un coup par derrière. Le joueur fautif accuse généralement son adversaire de s'être placé en position vulnérable Il ne pourrait plus utiliser cet argument. Si le joueur qui applique une mise en échec est tenu responsable, peut-être prendra-t-il son temps un peu plus pour viser l'épaule au lieu du visage ou des numéros dans le dos. Bon nombre de mises en échec inutiles ("late-check") seraient évités, ou peut-être moins violentes.

Visiblement, le nombre de matchs de suspensions donnée habituellement est trop clément. Cette mesure pourrait être plus sévère.


jeudi 5 décembre 2013

CTE: Come a little closer

Excellente chanson de Cage the Elephant, sur le dernier album sorti cet automne. Du bon rock.


mercredi 4 décembre 2013

Ordinary Love

Aujourd'hui j'avais la nouvelle chanson de U2 dans la tête.


Le nouvel album devrait sortir pour le début 2014, après avoir été plusieurs fois reporté...

Alors... ils sont encore capables? On dirait bien que oui.

lundi 18 novembre 2013

La formule E

Il sera intéressant de suivre, dès l'an prochain, le nouveau championnat de la FIA: La formule E. E pour électrique évidemment. Dans la nouvelle réalité où il faut se tourner vers des solutions plus vertes que le pétrole, la FIA veut permettre aux constructeurs inscrits de développer leurs innovations techniques en matière de propulsion électrique dans un contexte de compétition.
Je n'ai pas trouvé énormément d'informations sur ce nouveau circuit, mais on annonce son commencement pour la saison 2014. Un calendrier provisoire a été élaboré, et on prévoit des courses sur circuit urbain dans plusieurs grandes villes du monde, telles que Los Angeles, Buenos Aires, Londres... et Monaco.

Aucun pilote n'a encore été confirmé, dans ce championnat où l'arrêt aux puits ne servira pas à changer de pneus, mais plutôt... de voiture! Effectivement, deux courses par pilote par course seront requises.

Les écuries proviendront de divers milieux de la course automobile dans le monde, tels que l'Indy, le GP2 et la formule un. Six équipes ont déjà confirmé leur présence jusqu'ici, dont celle de l'ancien pilote Aguri Suzuki: Super Aguri. On se rappelle de cette équipe de formule 1 qui avait été fabriquée de toutes pièces avec la pression de Honda, uniquement pour procurer un volant à Takuma Sato, entre 2006 et 2008.

jeudi 14 novembre 2013

Felipe n'aura pas mis de temps à répondre!

Peu après que je me sois questionné sur l'avenir de Felipe Massa, il s'est entendu avec l'écurie Williams pour les deux prochaines saisons!

Je ne pense pas qu'il se battra pour la victoire très souvent avec Williams, qui n'est plus l'ombre de ce qu'elle était à l'époque où elle remportait des championnats. Ce qui m'emmène à me demander si c'est justement la fin des pilotes payants dans cette écurie. Pastor Maldonado avait obtenu un volant grâce à l'appui du géant du pétrole Vénézuélien PDVSA. On nous assure que non, et qu'on a choisi Massa pour son talent et son expérience (même s'il emmène avec lui des gros commanditaires Brésiliens qui sauront renflouer les coffres de l'équipe anglaise - La pétrolière Petrobras a déjà fait équipe avec Williams dans le passé).

Justement, parlant de transferts, Maldonado devra se trouver un autre volant pour 2014, car Massa sera secondé par Valtteri Bottas. En plus, Sergio Perez a annoncé aujourd'hui-même qu'il quittera McLaren à la fin de la saison. Ce dernier avait beaucoup impressionné l'an dernier, et on voyait grand pour lui dans l'avenir, mais une saison décevante chez McLaren où il a été complètement dominé par son coéquipier Jenson Button, et le voilà parti. Les choses changent vite dans le sport. Personnellement, à la fin de la saison dernière je m'étais dit qu'un jour on le verrait peut-être chez Ferrari, mais, comme plusieurs, je m'étais peut-être emballé trop vite. Je pense cependant qu'il mérite une autre chance en F1, il n'a que 23 ans. Ça me rappelle un peu l'histoire de Jaime Alguersuari.

samedi 9 novembre 2013

Une bonne raison pour aimer les Devils

Plusieurs personnes me disent souvent qu'ils ne veulent rien savoir des Devils du New Jersey parce qu'ils ont une équipe "plate à regarder jouer". Je ne suis pas d'accord. J'ai justement regardé le match de vendredi soir contre les Maple Leafs, et j'ai trouvé que c'était très intéressant à regarder. 

Évidemment, un élément de l'effectif des Devils a capté mon attention, comme à chaque fois que j'ai l'occasion de le voir: le grand Jaromir Jagr.

C'est certain qu'à 41 ans il n'a plus les jambes qu'il avait, mais il est encore un des attaquants les plus dangereux de l'attaque des Devils. Il n'a d'ailleurs rien perdu de sa force physique quand il transporte la rondelle en zone adverse, les défenseurs ont bien du mal à le contenir.

L'entraîneur DeBoer a d'ailleurs compris comment utiliser Jagr: en l'envoyant dans la mêlée. Pour ce match il a été l'attaquant le plus utilisé avec plus de 20 minutes, et pour l'ensemble de la saison il est au deuxième rang derrière Adam Henrique avec plus de 18 minutes par rencontre. J'ai comparé le temps de glace des autres joueurs de 40 ans dans la ligue, et Jagr domine aussi à ce chapitre. En effet, Alfredsson a un temps de glace moyen de 17 minutes par match à Detroit, Ray Whitney 16,5 avec Dallas, et Teemu Selanne un peu plus de 14 minutes à Anaheim.

Maintenant, la question demeure... Sera-t-il de retour l'an prochain? Jagr est une machine. La retraite peut attendre. En passant, c'est justement un certain Chris Chelios qui est intronisé au temple de la renommée ce lundi, lui qui a joué jusqu'à 46 ans...

mardi 5 novembre 2013

Déterminant, l'accident de Massa?

Felipe Massa participe au championnat de Formule 1 depuis 2002. Il était alors un jeune espoir, chez Sauber, qui a rapidement attiré les regards avec sa conduite agressive. Après trois saisons auprès de l'écurie suisse, avec laquelle il était difficile d'espérer mieux que le milieu du classement, il s'est retrouvé avec le prestigieux deuxième volant de la Ferrari, derrière un Michael Schumacher en fin de carrière. Il remplaçait ainsi son compatriote brésilien Rubens Barrichello, et tous les espoirs étaient permis pour un éventuel championnat du monde.

La saison 2006 a été outrageusement dominée par le duel Alonso (Renault) et Schumacher. Massa a quand même décroché ses deux premières victoires, dont une très particulière, à la maison, à Sao Paulo, pour la dernière course de la saison.

En 2007 il s'est retrouvé aux côtés d'un nouveau coéquipier. Schumacher ayant pris sa (première) retraite, celui qui l'a secondé n'allait quand même pas se laisser dominer facilement non plus: Kimi Raïkkonen. Ils seront coéquipiers jusqu'au départ de Kimi vers une année sabbatique. 

De 2010 à aujourd'hui, c'est Fernando Alonso qui pilote à ses côtés chez Ferrari. Nous avons appris récemment que Kimi reviendra dans la Scuderia l'an prochain. Ce sera donc la fin pour Massa après 8 saisons. 

L'évènement le plus marquant selon moi dans son cheminement chez Ferrari aura été son violent accident en Hongrie en 2009. Un ressort de suspension de la Brawn de Barrichello s'est détaché et a percuté le casque de Massa qui le suivait. Ce choc a provoqué une sortie de piste qui l'a entraîné directement dans le mur. Il a raté le restant de la saison, mais est revenu en 2010.

Par contre, les statistiques sont assez frappantes. Il est passé de pilote se battant pour le titre (il a perdu le titre 2008 sur le dernier tour du dernier grand prix de la saison, face à Hamilton), à simple second se faisant complètement dominer par Alonso, avec une Ferrari qui, admettons-le, est beaucoup moins compétitive qu'à l'époque de Schumacher.

Avant son accident: 63 courses, 11 victoires, 15 pôles, 12 tours le plus rapide en course, et 28 podiums contre un résultat combiné pour Schumacher et Raïkonnen de 63 courses, 15 victoires, 9 pôles, 23 tours le plus rapide en course, et 33 podiums.

Après son accident: 75 courses, 0 victoire, 0 pôle, 2 tours le plus rapide, et 8 podiums. Son coéquipier Alonso: 75 courses, 11 victoires, 4 pôles, 8 tours le plus rapide, 41 podiums. 

Massa n'est plus le même. Je pense quand même qu'il peut apporter de l'expérience avec une autre écurie l'an prochain, mais se contentera-t-il de retourner en fond de grille après avoir connu la Ferrari si l'occasion se présente? Probablement pas.



jeudi 17 octobre 2013

Le système de points

J'aimais beaucoup le système de pointage en formule 1 quand j'ai commencé à m'y intéresser vers la fin des années '90. Seuls les 6 premiers d'une course obtenaient des points de classement (10-6-4-3-2-1), ce qui donnait quelque chose de spécial quand un pilote en remportait.

Cette façon de faire a été remplacée pour la saison 2003 après une saison 2002 où Michael Schumacher  s'était assuré de remporter le championnat dès le mois de juillet. On a donc diminué l'écart de points entre la première et la deuxième place pour tenter de faire face à ce "problème". Dorénavant, les 8 premiers concurrents à l'arrivée obtiennent des points (10-8-6-5-4-3-2-1).

En 2010, avec l'arrivée de nouvelles écuries, la FIA impose un nouveau système, soit celui qui tient toujours aujourd'hui. Les 10 premiers obtiennennt des points, et la victoire est de nouveau plus valorisée par rapport à une deuxième place (25-18-15-12-10-8-6-4-2-1).

Je me suis demandé si ces deux changements avaient vraiment valu la peine, et apporté leur changements. Je me suis amusé sur Excel en reproduisant le classement de cette année, mais calculé avec les deux anciennes façons de faire. J'ai ensuite comparé les résultats.

À gauche, le classement 2013 avec la réglementation 2002, au centre, la réglementation 2003-2009 et finalement le classement actuel. (Après 15 des 19 courses, selon le site officiel de la Formule 1)

VETTEL 110 VETTEL 120 Vettel 297
ALONSO 63 ALONSO 86 Alonso 207
RAIKKONEN 54 RAIKKONEN 74 Räikkönen 177
HAMILTON 42 HAMILTON 64 Hamilton 161
WEBBER 37 WEBBER 61 Webber 148
ROSBERG 33 ROSBERG 48 Rosberg 126
GROSJEAN 18 MASSA 33 Massa 90
MASSA 15 GROSJEAN 32 Grosjean 87
HULKENBERG 6 BUTTON 19 Button 60
BUTTON 5 HULKENBERG 13 Hulkenberg 39
DiRESTA 3 DiRESTA 11 di Resta 36
SUTIL 2 SUTIL 8 Sutil 26
PEREZ 1 PEREZ 5 Perez 23
VERGNE 1 RICCIARDO 5 Ricciardo 18
GUTIERREZ 0 VERGNE 4 Vergne 13
RICCIARDO 0 GUTIERREZ 2 Gutierrez 6
MALDONADO 0 MALDONADO 0 Maldonado 1
BOTTAS 0 BOTTAS 0 Bottas 0
CHILTON 0 CHILTON 0 Bianchi 0
BIANCHI 0 BIANCHI 0 Pic 0
PIC 0 PIC 0 van der Garde 0
VANDERGARDE 0 VANDERGARDE 0 Chilton 0
2002 2007 2013

On remarque assez vite que la différence ne vaut pas vraiment la peine. Seuls Jenson Button et Nico Hulkenberg s'échangent des points entre les systèmes 2002 et 2007. Le système 2007 donne exactement le même classement que le système actuel.

Alonso aurait besoin de 34 points pour remonter Vettel dans un système qui donne 10 points par victoire, ce qui donne un ratio de 3,4, alors qu'il a besoin de 90 points pour remonter avec 25 points par victoire, ce qui donne un ratio de 3,6. Il pourrait donc remonter un peu plus rapidement avec le comptage de 2007, mais la différence est mineure, je ne crois pas que le problème de parité soit dû au pointage en formule 1...

La dernière différence que je remarque est que l'écurie Williams, qui a obtenu 1 point avec Pastor Maldonado cette saison, n'en aurait pas obtenu dans l'ancien système. Ils seront donc classés et pourront bénéficier d'un important revenu supplémentaire pour l'an prochain. Voilà donc selon moi les gagnants de ce changement.

L'écrasante domination de Scumacher et Ferrari aurait quand même eu lieu peu importe le pointage, et même chose pour Vettel et la Red Bull.


"That's what I'm talking about!"

dimanche 6 octobre 2013

La photo du jour...

Après avoir été puni pour avoir été "conduit" par Alonso à Singapour, Mark Webber regarde sa RedBull brûler tranquillement, pendant que son coéquipier Sebastian Vettel mène le grand prix de Corée. Les malheurs continuent de s'acharner sur le pauvre Webber. Patience, il ne lui reste que quelques courses à "endurer". Espérons quand même que sa carrière en formule 1 se terminera sur une meilleure note.

mardi 1 octobre 2013

F1 - 22 Grands Prix l'an prochain?

La Presse nous apprenait hier que la Formule 1 avait l'intention de présenter 22 Grand Prix la saison prochaine, ce qui constituerait un record.

Je ne crois pas que la priorité en ce moment soit la quantité de courses... Nous aurons 22 courses au calendrier, mais pour un championnat disputé par 3 écuries et 3 motoristes. 

Bernie devrait plutôt mettre ses énergies à solutionner le problème de compétition entre les écuries plus faibles notamment. 

Et s'il y a deux courses aux USA, ça ne rendra plus le GP du Canada "indispensable" pour les constructeurs automobiles. Cet argument avait été utilisé pour sauver le GP en 2010, alors qu'il était le seul GP en sol nord-américain, ce qui leur procurait une visibilité. Mais le paysage a changé, avec le départ de Toyota, BMW et Honda...


Sans compter les pilotes qui pourraient s'y opposer, et les petites écuries qui n'auront pas les moyens...

Cette histoire est à suivre... 

dimanche 29 septembre 2013

Drouin retourne chez les Mooseheads

La direction du Lightning de Tampa Bay a choisi la patience avec l'espoir Jonathan Drouin, en le retournant dans le junior à Halifax. Il faut dire que Steve Yzerman est de l'école des Red Wings, où personne ne brûle les étapes.

J'ai bien hâte de voir l'effet que la jeune vedette aura auprès des Mooseheads, qui ont un début de saison un peu plus difficile avec son absence et le départ de MacKinnon... Il sera à surveiller aussi au championnat mondial junior, dans le temps des fêtes.

Le samedi 1er février est déjà encerclé sur mon calendrier, alors que les Mooseheads visiteront l'Armada de Boisbriand.

dimanche 22 septembre 2013

L'assistance au Colisée vendredi dernier...

J'ai entendu plusieurs commentaires concernant le match du canadien de vendredi dernier, présenté au Colisée de Québec: "Québec rate une belle occasion de prouver à Bettman qu'elle mérite une équipe" - "Québec n'est pas capable de remplir le Colisée" - "Québec ne mérite pas d'équipe de la LNH", etc.

Il faut dire que les gens ont la gâchette facile. Et une autre chose qui n'a aidé en rien dans ce dossier, c'est l'acharnement des médias à parler du nombre de spectateurs présents. Ron Fournier en a fait une émission, c'était la plus grosse manchette dans les bulletins de sport, et le journal de Québec en a même fait sa une...

Personnellement, je pense que Québec n'a pas à montrer à quiconque qu'elle est une ville de hockey. Bettman a laissé traîner le suspense pour la possible relocalisation des Coyotes, et maintenant que l'équipe reste dans le désert, les espoirs de Québec sont au plus bas.

Les matchs hors-concours sont sans intérêt. Vancouver, Calgary et Edmonton ne remplissent pas les gradins pour leur calendrier pré-saison non plus, d'autant plus que les billets sont à plein prix ou presque. En plus que le match de vendredi dernier comptait le minimum de vétérans en uniforme, ajouté au fait que c'était une équipe d'inconnus qui s'était présenté pour représenter les Islanders lors d'un évènement semblable il y a quelques années. Je comprends tout à fait que ce match n'ait pas été à guichets fermés - mais qui a quand même attiré une foule intéressante, si on compare aux autres villes de la LNH en pré-saison.

La seule chose qui est dommage, et même un peu triste, c'est de voir le chantier de construction du nouveau Colisée, qui se retrouvera sans locataire à son ouverture...

samedi 29 juin 2013

La fin pour Mark Webber en 2013

Mark Webber a annoncé qu'il quitterait la Formule 1 l'an prochain. Il s'est entendu avec l'équipe Porsche qui effectuera un retour en compétition d'endurance l'an prochain.

Il est clair que Webber ne pouvait pas accepter son rôle de 2e pilote éternellement. Un peu comme le pauvre Rubens Barichello lors de son passage avec Ferrari, le talent y était, la voiture pour gagner, mais un rôle de soutien derrière une vedette qui ne pouvait plus durer.

Il faut dire que les récentes tensions avec Sebastian Vettel y sont sûrement pour quelque chose. On se rappelle qu'en Malaisie, au printemps dernier, l'écurie RedBull a demandé à Webber de ralentir et à Vettel de rester derrière pour être certain de rallier l'arrivée sans risque d'abandon, et donc en première et deuxième position pour sécuriser les points au classement. Vettel, lui, consignes ou pas, y a vu l'opportunité de rattraper l'australien et de gagner la course. L'ambiance était froide sur le podium et en conférence de presse ensuite.

Sa carrière en Formule 1 prendra donc fin avec la présente saison, cet automne. C'est donc sans avoir gagné de championnat qu'il se retirera, à moins d'un miracle cette année, évidemment. Dommage, car il avait tout en mains pour remporter un titre. Il avait attiré l'attention lors de sa toute première course, chez lui en Australie, en 2002, alors qu'il avait ramené une Minardi en 5e position, ce qui est assez exceptionnel.

Après des passages avec Jaguar et Williams au milieu des années 2000, il rejoint RedBull en 2007, et a comme coéquipier nul autre que David Coulthard. Lorsque ce dernier s'est retiré fin 2008, le volant libéré a été remis au jeune prodige allemand Sebastian Vettel. Webber pourra enfin célébrer sa première victoire en 2009 sur le Nurburgring - au pays de Vettel. À ce jour, il cumule 11 pôle-positions, 36 podiums et 9 victoires, dont la plus spectaculaire fut sans doute son triomphe dans les rues de Monaco en 2012.

Le départ de Webber laissera libre une place de qualité, avec une voiture capable de gagner. Choisira-t-on un pilote laissant toute la place à Vettel, ou un vétéran capable de rivaliser et se battre pour le championnat? Selon moi, l'écurie Autrichienne ira pour la première option. Pour l'instant le pilote le mieux placé pour venir en relève est le suisse Sebastian Buemi, qui a déjà 3 saison avec Toro Rosso - La petite RedBull - derrière la cravate...


vendredi 28 juin 2013

Jay Onrait et Dan O'Toole

Ce soir, pour la dernière fois, le SportsCentre de TSN sera animé par les deux fidèles collègues Jay Onrait et Dan O'Toole.

Leur complicité dure depuis plus de 10 ans à cette antenne. L'immense succès de leur présentation humoristique du bulletin de sports de fin de soirée leur a valu une offre de Fox Sports, en Californie. Le duo restera d'ailleurs intact dès l'automne, avec une formule d'émission probablement semblable à ce qu'ils ont toujours fait, sauf que l'auditoire sera beaucoup plus important à Hollywood. On ne peut pas leur en vouloir de réaliser un tel rêve.

On peut dire que le SportsCentre ne sera plus jamais le même avec le départ de ces deux vedettes. Dommage.

Montréal contre Toronto (encore!)

Je regardais le Forum par la fenêtre de mon bureau, et je me rendais compte à quel point la transformation en salles de cinéma de ce qui fut jadis un mythique amphithéâtre de hockey, a rendu l'immeuble affreusement laid.

On y retrouve quand même quelques points intéressants, comme la photo de chaque édition du Canadien qui a gagné la coupe Stanley sur un des murs à l'intérieur, et les bannières gravées sur le trottoir de la rue Atwater à l'extérieur. J'aime aussi le fait qu'ils aient laissées telles qu'elles les immenses structures d'acier qui retiennent la toiture, installées lors de l'agrandissement de 1968.  Mais la bâtisse n'a rien d'autre pour rappeler toute l'histoire qui s'y est déroulée avant le départ du grand club en 1996.

Je suis donc allé voir qu'est-ce que les autres équipes avaient fait de leur ancien aréna. La plupart ont détruit le bâtiment pour construire de nouveaux projets. On n'a qu'à penser au vieux Met Center du Minnesota, ou encore au Winnipeg Arena, qui comme ses Jets, avait carrément résisté à sa démolition! Mais en matière de transformation, je pense qu'on se doit de concéder la victoire à... Toronto.

Premièrement, vu de l'extérieur, le bon vieux Maple Leaf Gardens n'a pratiquement pas changé, ce qui est déjà un bon départ. Le projet initial était de transformer l'amphithéâtre en épicerie géante. Jusqu'ici rien de trop excitant me direz-vous. Mais là ou tout devient  intéressant est qu'ils ont gardé la vocation initiale du bâtiment: le hockey. En effet, l'aréna a été refait à un niveau supérieur, avec moins de gradins, ce qui a libéré le rez-de-chaussée pour Loblaws qui y a installé son supermarché.


L'équipe de hockey de l'Université Ryerson y joue maintenant ses matchs locaux, sur la patinoire rénovée en 2012, avec une capacité de 2796 places, mais surtout sous l'immense toiture en forme de dôme originale, et c'est justement là où je trouve que les travaux ont été réussis.

Quand les Leafs ont quitté pour l'Air Canada Centre en 1999, le Gardens avait une capacité avoisinant les 15 000 sièges. Il faut dire cependant que le déménagement de l'équipe a dû être moins long que celui du Canadien 3 ans auparavant, car il y avait beacoup moins de bannières à transporter...

J'ai ajouté une photo qui a été prise avant la grande transformation. On peut y réaliser à quel point il s'agit d'un projet d'envergure.

mercredi 26 juin 2013

Un nouvel uniforme pour les Stars

Les Stars de Dallas ont décidé de refaire leur image. Ils fait la présentation lors d'une conférence de presse avec Jamie Benn et le légendaire Mike Modano. Ils arboreront un uniforme aux motifs plus classiques, un peu comme a fait l'organisation du Lightning il y a deux ans.

Premièrement, je trouve le nouveau chandail très réussi. J'ai toujours trouvé que les Stars avaient un uniforme un peu ennuyant depuis qu'ils ont quitté le Minnesota. Mais voilà qu'ils nous présentent un vert un peu plus clair, et un logo nettement plus beau et simple que l'ancien.

Mais la première chose qui frappe, est le fait qu'ils se détachent pour la première fois des couleurs des North Stars. Reste à voir maintenant si les performances sur la glace seront aussi spectaculaires, car une bonne reconstruction est nécessaire à Dallas. Ils ont en effet raté les séries lors des 5 dernières saisons, après avoir atteint les finales de conférence en 2007-08.

Pour commencer leur relance, ils ont subtilisé l'adjoint au directeur général des Red Wings de Detroit, Jim Nill, qui agira maintenant comme directeur général en remplacement de Joe Nieuwendyk. Sa première embauche a été l'entraîneur Lindy Ruff.

J'ai hâte de voir si Nill prônera le développement par le repêchage et la stabilité comme son ancienne organisation, ou s'il essaiera de gagner trop rapidement en passant par les agents libres, comme son prédécesseur...

Mikka Kiprusoff sur le point de prendre sa retraite

Le gardien qui a accumulé le plus de victoires de l'histoire de l'organisation des Flames de Calgary est sur le point d'annoncer sa retraite. Le directeur général Jay Feaster ferait des pieds et des mains pour le retenir une saison de plus. L'équipe est actuellement en pleine dérive (dans tous les sens du terme...) et Kiprusoff est la seule vedette qui reste. Avec Iginla et Bouwmeester partis, les prochaines saisons seront longues à Calgary.

On peut comprendre le finlandais de ne plus trop avoir le goût de continuer. La dernière saison a été dûre et il est rendu à un point dans sa carrière où un échange ne serait pas intéressant autant pour le joueur que pour l'organisation, lui qui avait d'ailleurs refusé une transaction au printemps dernier. Par contre, s'il décide de rester, il peut encore faire partie des bons gardiens de la ligue selon moi. Les meilleurs moments de la saison à Calgary sont survenus quand il était en santé l'an dernier.

Il se classe actuellement 23e dans l'histoire de gardiens de la LNH pour le nombre de victoires en carrière, avec 319, dont 305 ont été remportées avec les Flames, ce qui le place premier dans l'histoire de la franchise, devant Mike Vernon. Il avait entamé sa carrière avec les Sharks de San Jose en 2000, alors qu'il avait été repêché en 1995. Il a eu un impact immédiat à son arrivée en Alberta, alors qu'il a aidé l'équipe à atteindre la finale de la coupe Stanley en 2003-04, s'inclinant au 7e et dernier match contre Tampa Bay.

mercredi 3 avril 2013

274: Le film

Le grand documentaire sur le 274 sortira cet été. La bande-anonce officielle vient tout juste d'être rendue disponible sur internet. La voici:

lundi 1 avril 2013

Jérémie Ruiz Richard

Tout le monde connaît Jérémie Ruiz Richard. Au cours des dernières années, ses citations célèbres lui ont même valu le titre du "Yogi Berra du Québec" selon certains des observateurs les plus chevronnés.

Voici quelques unes de ses plus savoureuses:

-"Jamais 5 sans 6"

-"On ne peut pas empêcher une roue de tourner"

-"Ce n'est pas commencé tant que ce n'est pas commencé"

Ce ne sont que quelques exemples qui prouvent qu'il aura marqué à sa façon l'histoire du sport.


mardi 8 janvier 2013

Lâchez-le tranquille!

Je suis d’accord qu’il n’a pas livré la marchandise lors des deux dernières saisons.

Je suis d’accord qu’il gagne trop d’argent compte tenu de ses performances.

Je suis d’accord que le Canadien a trop donné pour aller le chercher. Et qu’il s’agit d’une erreur de l’ancienne administration.

Je suis d’accord qu’il avait promis de belles choses au camp d’entraînement l’an dernier, et qu’il n’a pas rempli ses promesses.

Mais son contrat ne peut être racheté avant juin. D’ailleurs, ce contrat, à ma connaissance, n’a pas été négocié avec un fusil sur le bureau. Arrêtons de donner des commentaires haîneux à son endroit, et laissons-le jouer une dernière saison. Essayons de tirer le maximum de ce qu’il peut nous donner, car il peut encore nous en donner, et surtout, donnons une chance au nouveau groupe d’entraîneurs.

Certains diront que je suis trop optimiste. Je leur répondrai que je ne suis qu’un partisan qui a de la classe.

Bonne saison (écourtée) à tous.

samedi 5 janvier 2013

Markus Winkelhock

La formule 1 est souvent l'histoire des 3 ou 4 mêmes pilotes qui se disputent un championnat. La saison 2012 ne me donne pas raison car le championnat a été enlevant.

La formule 1 est aussi une affaire d'argent. Mais à travers tout ça, il y a quand même quelques anecdotes étonnantes! Parlez-en à Markus Winkelhock.

Lors de la saison 2007, les pilotes de l'écurie Spyker étaient Adrian Sutil et Christijan Albers. Cette petite équipe était confortablement positionnée au fond du classement, en terminant habituellement dernière, à chacune des courses. Comme c'est souvent le cas dans les petites écuries, les pilotes ont des commanditaires qui payent pour leur place en F1. Il s'agit non seulement d'une façon de financer l'équipe, mais aussi d'économiser sur un gros salaire. Au beau milieu de la saison, une chicane de commanditaires, cumulé au manque de performance, mène au congédiement d'Albers.



Le remplaçant est l'allemand Markus Winkelhock. Il participe à son premier grand prix en Europe, lors de la 10e manche de la saison. Il a peu d'expérience, et certainement pas les outils pour faire bonne figure. Il se qualifie donc dernier, tel que prévu.

Le lendemain, pour la course, il est le seul pilote à chausser des pneus rainurés pour la pluie. Un tour après le départ, le déluge commence. Il a remporté son pari! Presque tout le monde passe au puits pour changer de pneus, sauf quelques uns qui tournent au ralenti en raison des conditions. Résultats après un tour: Winkelhok mène la course!

Malheureusement pour lui, il pleut beaucoup trop fort, et on sort la voiture de sécurité. L'avance de l'allemand fond, et le peloton le rattrape. Quand la course est relancée, il part premier, mais se fait rapidement dépasser par presque tout le monde comme c'était habituellement le cas avec les Spykers.

Il abandonne pour un problème mécanique au 13e tour.

Il n'a pas été en mesure de trouver un commanditaire pour lui permettre de poursuivre la saison. L'écurie l'a remplacé dès la course suivante par le japonais Sakon Yamamoto. Wikelhock aura donc mené 7 tours, dans une carrière qui en aura duré 13!

L'écurie Spyker a été vendue à l'issue de cette saison 2007, à un groupe indien, et qui la nomma Force India, telle qu'on la connaît aujourd'hui.