lundi 27 septembre 2010

Le fameux cas Price


Quelle étrange histoire, que celle de Carey Price. Un personnage un peu étrange, qui arrive de la campagne, et qui se fait appeler Jésus à son arrivée. Son nom est sur toutes les lèvres. Un peu trop peut-être.

Je suis d’accord avec lui quand il appelle la population au calme dans son cas. Personne ne le lâche d’une semelle. Michel Langevin (que j’aime bien d’ailleurs) me réveille le matin, en parlant de Carey Price. Je saute dans le métro, on me remet un journal gratuit, Price est à la une. J’arrive au travail, ça parle de Price. Je suis bien d’accord qu’il a une job difficile et que les attentes sont élevées, mais donnons la chance au coureur!

Les matchs pré-saison sont des expériences. Des matchs où c’est justement le bon moment de retrouver ses repaires, de se remettre au rythme de jeu, d’essayer les juniors, etc. Pourquoi aurait-il tant de pression pour des matchs qui ne valent absolument rien? Parce qu’il gagne cher? Parce que c’était Halak l’an passé qui nous a mené en séries? Parce qu’il a été aperçu dans un club en fin de semaine?

Imaginons que nous allons voir un spectacle au Centre Bell, et qu’aussitôt une fausse note, on se met à huer le guitariste. Premièrement, il se pourrait qu’il ait le goût d’envoyer promener tout le monde, et il se pourrait aussi que l’esprit négatif se transpose dans tout le groupe. On aime parler de l’attitude de Price, mais des fois on devrait se demander qu’est-ce qui rend “non-chalant”…

Les amateurs à Montréal sont des passionnés. Moi le premier. Mais dans certains cas, trop souvent cette passion déborde et se change en véritable manque de classe. Alors on hue.

On hue Brisebois, on hue Thibault, on hue Rivet, on hue, on hue, on hue.

On hue Brett Hull, on hue Daniel Brière qui ont choisi d’autres villes quand ils étaient agents libres…

Le jour où Carey Price sera parti de Montréal, sur les lignes ouvertes on entendra qu’il n’aimait pas Montréal, et qu’il est allé gagner ailleurs. Nous avons le potentiel pour faire du Centre Bell un temple du hockey, qui pourrait procurer des frissons aux joueurs. On a qu’à penser aux soirées incroyables qu’on a connues au printemps dernier. À la place on préfère chasser nos joeurs et leur faire vivre un cauchemar…

dimanche 26 septembre 2010

Un joueur avec du coeur...


Mathieu Dandenault aura connu une carrière extraordinaire dans la ligue nationale, et c'est sûrement grâce à son dévouement sur la patinoire. Ce joueur s'est toujours donné à 100 % à chacune de ses présences. Il faut se rappeler qu'il a fait partie de la grosse machine des Red Wings qui a gagné la coupe Stanley à trois reprises, soit en 1997, 1998 et 2002. Scotty Bowman l'avait alors transformé en défenseur efficace, et capable de se porter à l'attaque grâce à son expérience comme aillier. Sa polyvalence en a fait une pièce indispensable du puzzle.

Il s'est ensuite aligné avec le Canadien. Il a surtout travaillé dans l'ombre, mais combien efficacement. Je ne pense pas qu'il ai obtenu tout le mérite qui lui revient. Il s'est comporté en travailleur acharné. On a trop souvent critiqué les Koivu et Kovalev à cette époque, plutôt que donner le crédit aux Bégin et Dandenault.

Il a donc mis fin à sa carrière un peu tôt, je pense qu'il restait encore de l'essence dans le réservoir. Quelle triste fin, soit celle du Canadien de 2009, en quatre matchs contre Boston. Dandenault en avait la larme à l'oeil, il savait bien que c'était fini. En véritable passionné, il a tout tenté (camp d'entraînement avec les Sharks, invitation des Rangers) mais la nouvelle réalité de la LNH étant ce quelle est, nous devons laisser la place aux plus jeunes.

Bonne retraite, et je garde un excellent souvenir!

mercredi 8 septembre 2010

Le retour du hockey à Québec... Pas si vite!


Plusieurs personnes rêvent de plus en plus au retour de la LNH à Québec, et avec raison. Avec les grosses nouvelles qui sont sorties cette semaine, je peux comprendre que certains optimistes peuvent s'emballer. Mais pas si vite! Rien n'est fait encore.

Première des choses, veuillez noter que je rêve tout autant à une renaissance des Nordiques. Ceci étant dit, je ne crois pas que ce soit possible. C'est malheureux car les partisans sont nombreux dans la vieille Capitale, mais le contexte n'est pas favorable je pense. Nous sommes dans le même bateau à Montréal avec les Expos. Il faut se rendre à l'évidence parfois. La situation ne s'y prête tout simplement pas.

Un aréna à Québec, avec un match de la LNH: c'est évident que les estrades sont remplis à craquer, et que les cotes d'écoutes à la télévision, même payante, sont supérieures aux moyennes de la plupart des villes de la ligue. Les amateurs seront au rendez-vous, il n'y fait aucun doute, mais les entreprises? En effet, pour payer des Kovalchuk et cie à coups de 100 milions, ça prend bien plus que des gradins biens garnis. Il faut des loges corporatives qui se vendent avec des prix dans les 6 chiffres (par match, évidemment) et des annonceurs (publicité).

Pierre Karl a beau avoir les poches très profondes, il ne peut pas absorber tous ces montants à lui seul. Ça prend des entreprise, et les entreprises, elles sont à Montréal.

Québec n'était plus capable de suivre il y a 15 ans. La situation a-t-elle vraiment changée depuis?

L'enthousiasme des dernières semaines est beau à voir. Ça fait du bien de voir un vent d'optimisme sur le Québec. Mais je crains que les politiciens ne soient en train de jeter de la poudre aux yeux des amateurs, ne serait-ce que pour acheter quelques votes, mais en tournant le fer dans la plaie des fleurdelysés.

mercredi 5 mai 2010

Les séries depuis la Coupe

Lors d'une des innombrables discussions de hockey avec mes collègues aujourd'hui, j'ai eu l'idée de préparer un top 5 (en fait 2). On se disait que le présentes séries 2010 du Canadien sont probablement les plus emballantes que les amateurs peuvent se mettre sous la dent depuis la Coupe Stanley de 1993.

Voici le top 5 des séries poches qu'on a eu:

5- 1ere Ronde, 1997: Devils en 5. Brodeur avait compté un but au match #1. La seule victoire est au match #4, alors que nous étions au bord de l'élimination, Brisebois avait compté en 3e prolongation, avec une recrue devant le filet du Canadien: un certain José Théodore.

4- 2e Ronde, 2004: Tampa Bay en 4. Quelques semaines plus tard, le Lightning remportait la toute première coupe de sa jeune histoire...

3- 2e Ronde, 2002: Caroline en 6. Le Canadien menait le match #4 avec quelques secondes à faire au match... A suivi cette punition pour trop de joueurs, et l'antisportif à l'entraîneur Michel Therrien: Il a perdu en prolongation ainsi que les 2 suivantes.

2- 1ere Ronde, 1996: Rangers en 6. Le Canadien prend les devants 2-0 lors des deux premiers matchs à New York, mais s'effondre perd les 4 suivantes.

1- 1ere Ronde, 2006: Caroline en 6. Le Canadien menait 2-0 contre les hurricanes sur la route et on a perd les 4 suivantes, tout comme en 1996.

Mentions spéciales:

Saison 1999-2000: Le Canadien a finit 13e dans l'est, et était éliminé des séries au mois de février!

Saison 1997-98: Le CH s'est aussi fait planter en 4 par Buffalo en 2e ronde, après des déclarations de Martin Rucinsky qui avaient déchaînés les joueurs des Sabres. En gros, le joueur tchèque avait mentionné que les succès des Sabres n'étaient attribuables qu'au brio de Dominik Hasek (avec qui il venait tout juste de remporter l'or olympique avec une équipe semblable). Au lieu de flatter Hasek, il a plutôt enragé tous les autres joueurs!

Saison 2007-08: Le Canadien avait finit premier en saison! Quelle surprise! Mais un dur retour à la réalité après avoir sorti les Bruins avec toute la misère du monde, on s'est fait rapidement sortir en 5 par le Flyers. Le carrosse s'est soudainement transformé en citrouille pour le jeune Carey Price à qui on en avait peut être un peu trop demandé.

un top 5 un peu plus positif...

5- 1ere Ronde, 2004. Canadien en 7. Le Ch perdait 1-3 contre Boston, et on l'a emporté en 7 pour la première fois de l'histoire, grâce entre autres au brio de José Théodore.

4- 1ere Ronde, 2010: Canadien en 7. Le Ch perdait 1-3 contre Washington, et a gagné en 7. Qui peut vraiment se vanter d'avoir fait une telle prédiction, avant que la série commence?

3- 1ere Ronde, 1998: Canadien en 6. Le Ch avait fini 7e au classement et a battu les Penguins, qui étaient 2e. Un bel effort des joueurs et des partisans en s'acharnant sur le grand Jaromir Jagr, qui semblait pourtant imbattable à l'époque!

2- 1ere Ronde, 1993: Canadien en 6. Le Canadien a perdu les deux premiers matchs de la bataille du Québec et s'amène de l'autre côté de la 20 en tirant de l'arrière contre les Nordiques. Qui aurait pensé qu'il allait mettre la main sur la Coupe Stanley quelques semaines. La rumeur veut que le coach Jacques Demers soit allé allumer un lampion à St-Anne de Beaupré!

1- Et... le top 5 sera complété contre Pittsburgh en 2010!

jeudi 22 avril 2010

La performance de Pascal Leclaire


Je viens de regarder le match #5 entre Ottawa et Pittsburgh qui a nécessité une 3e période de prolongation pour faire un gagnant. Les Sénateurs l'ont finalement emporté, grâce entre autres au brio du Gardien Pascal Leclaire, qui a obtenu une première étoile bien méritée.

En effet, avec 58 arrêts dans ce match, il a battu le record des Sénateurs en séries, et ce à son tout premier départ en carrière. J'ai toujours suivi particulièrement le cheminement de Leclaire dans la LNH. En fait depuis le junior, alors qu'il était le gardien no 1 du Rocket.

À une certaine époque à Montréal, au début des années 2000, je suivais beaucoup les activités du Rocket, un club Junior qui n'a pas existé longtemps. En fait, "aller au Rocket" était pour nous une façon d'aller voir des matchs de hockey au Centre Molson (Centre Bell) pour 5$. À l'époque, on avait quand même un choix intéressant de sorties sportives abordables pour un étudiant du secondaire, avec le Rocket et les Expos. Les temps ont changé.

Après 4 saisons à Montréal, le Rocket a finalement déménagé à l'Ile du Prince Édouard avec une fiche perdante de 108 victoires et 133 défaites. Ils n'auront participé aux séries qu'une seule fois, en perdant en première ronde en 2003 avant de quitter. Le nom de l'équipe était évidemment un hommage au grand numéro 9 du Canadien. L'équipe a d'ailleurs disputé ses matchs locaux à l'aréna Maurice-Richard lors des deux premières saisons, avant de déménager au domicile du Canadien. Les seuls joueurs dans la LNH à avoir porté cet uniforme sont Maxim Lapierre, Ryan Clowe et Pascal Leclaire.

L'aréna Maurice-Richard est situé dans l'est de Montréal, au village Olympique. Construit en 1962, il est doté d'une patinoire de dimensions internationales. Avec son allure de soucoupe volante, et ses 5666 sièges bleu-blanc-rouge, l'ambiance est très froide lors d'un match de hockey. Les premières rangées sont loin de la glace, et le plafond est trop haut. Même avec une bonne foule à l'intérieur, on dirait qu'il n'y personne. Les équipes de hockey ont délaissé l'endroit, l'aréna est maintenant occupé par des équipes de patinage de vitesse. Cet endroit quasi abandonné a quand même une histoire intéressante, et demeure un lieu à la fois étrange et impressionnant.

mercredi 21 avril 2010

Soirée plate à Montréal

Soirée plutôt tranquille à Montréal. Le Canadien sont proche d'être sortis du "détail" avec la défaite de ce soir, 6-3 contre Washington. Dommage parce qu'on était dans le coup. Ça devrait se terminer vendredi soir selon toute vraisemblance. Je serai en mesure de faire le bilan de la saison à ce moment-là. Faut croire que monter les marches de l'Oratoire hier soir n'aura pas été suffisant cette année face à la grosse machine des Capitals.

La seule bonne nouvelle, c'est l'arrivée du Baseball, et le retour cette année des Arwain de St-André pour une deuxième saison. La rumeur voulait que Jérémie Ruiz-Richard fasse partie de l'alignement cette année, mais il a préféré un lucratif contrat avec l'équipe d'expansion, les Yankees de Tremblant. Il n'aura fait que passer à St-André. On se souvient surtout de lui comme un déserteur.